Océans
Perrin hésite trop entre différents genres dans son film pour que ce dernier soit réussi.
Fable écologique, documentaire animalier, hymne à la mer (les bateaux dans la tempête), plaisir purement esthétique ou poétique. Les passages avec le jeune garçon sont particulièrement gnan-gnan,
les commentaires sont abscons et pseudo-philosophiques, certaines images font carrément new age (la galaxie, le vieux gréement) sans qu'on n'y comprenne grand chose.
Les images sont belles, certes, mais pour la plupart vues et revues de nombreuses fois : dauphins, raies mantas, baleines, phoques, manchots sur la banquise...
Les images vraiment nouvelles, belles, abstraites, étranges, auraient fait un bon film de 20 minutes. Je pense aux pieuvres, à la rencontre des araignées de mer genre film fantastique, au combat
entre le crabe et l'animal "dont je ne connais pas le nom mais qui possède de drôles d'yeux montés sur antennes et qui vit dans un coquillage mais qui n'est pas un bernard l'ermite", à l'anguille
(?) bleue et jaune qui joue au ruban, à l'iguane, aux vers noirs et blancs.
Décevant.