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Christoblog

Océans

Pathé Distribution Perrin hésite trop entre différents genres dans son film pour que ce dernier soit réussi.

Fable écologique, documentaire animalier, hymne à la mer (les bateaux dans la tempête), plaisir purement esthétique ou poétique. Les passages avec le jeune garçon sont particulièrement gnan-gnan, les commentaires sont abscons et pseudo-philosophiques, certaines images font carrément new age (la galaxie, le vieux gréement) sans qu'on n'y comprenne grand chose.


Les images sont belles, certes, mais pour la plupart vues et revues de nombreuses fois : dauphins, raies mantas, baleines, phoques, manchots sur la banquise...

Les images vraiment nouvelles, belles, abstraites, étranges, auraient fait un bon film de 20 minutes. Je pense aux pieuvres, à la rencontre des araignées de mer genre film fantastique, au combat entre le crabe et l'animal "dont je ne connais pas le nom mais qui possède de drôles d'yeux montés sur antennes et qui vit dans un coquillage mais qui n'est pas un bernard l'ermite", à l'anguille (?) bleue et jaune qui joue au ruban, à l'iguane, aux vers noirs et blancs.

Décevant.

 

1e

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In the air

George Clooney et Vera Farmiga. Paramount Pictures FranceJason Reitman est le réalisateur de Juno.

Il n'est donc pas étonnant de retrouver dans In the air le mélange doux-amer + épicé qui faisait le charme de son film précédent.

Difficile d'écrire sur ce film des propos définitifs, tant l'impression finale est ambigüe.


Dans une des premières scènes du film, une hôtesse demande à Clooney : "Do you want a can sir ?", et lui comprend "Do you want a cancer ?". Cette réplique est à l'image du film, on ne comprend jamais vraiment ce qu'on devrait comprendre (ou ce qu'on aimerait devoir comprendre, mais c'est la même chose, ou l'inverse),

Clooney se plante approximativement sur tout ce qui est essentiel, et la fin du film est assez abrupte pour qu'on ne puisse pas le critiquer ouvertement. Ni le louer abusivement. Bref, un moment pas désagréable, pas non plus un trait de génie. Et cette idée bizarre d'insérer des témoignages de personnes réellement virées....

Ne pas exclure complètement au moment de se demander ce qu'il faut voir.

 

2e

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100 000 !

Cette nuit le compteur de Christoblog a passé la barre des 100 000.

C'est un peu ridicule à côté des "millionnaires" qui me font l'honneur et le plaisir de fréquenter ces modestes pages : Anna et ffred. Mais bon, pour moi, c'est plus que ce que je pouvais imaginer en commençant à écrire ces billets.

Merci à tous ceux qui passent me voir (700 par jour), qu'ils laissent ou pas des commentaires. Parmi ceux dont j'ai la trace, spécial dédicace au nantais PierreAfeu, qui fut un des premiers blogs que je fréquentai - si ce n'est le premier, ainsi qu'à heavenlycreature, autre Nantais, fredastaire, dasola, georges, pL, Vincent, plus récemment Platinoch et j'en oublie bien sûr.... D'autres ne font pas de commentaires, mais je sais qu'ils (elles) sont là, n'est ce pas Cécile ?

Merci à Stoni qui nous amuse avec son blog Cinéphilie récréative.

Et maintenant Cap sur le million !

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24 heures chrono (Saisons 1 à 7)

FOX.

A sa création en novembre 2001, 24 h chrono avait fait l'effet d'une bombe. Son concept insensé de figurer la durée du temps réel à l'écran (enfin presque car il faut enlever les temps de pubs), ses split screens, les acrobaties que le scénario devait suivre pour se plier à ces contraintes, la noirceur de ses intrigues, le dénouement dramatique de la première saison : tout contribuait à faire de 24 un des éminents acteurs de l'Age d'Or des séries qui voyait s'épanouir simultanément Alias, les Sopranos, Oz et Six Feet Under (entre autres).

Ces jours ci débute aux US la saison 8 de 24, et je la regarderai probablement.... pourquoi ? Parce que 24 est une drogue dure.

On a beau passer en revue les nombreux défauts de la série on ne peut s'empêcher d'y revenir. Pourtant ces défauts sont nombreux : des scénarios qui se ressemblent chaque année, des invraisemblances dans les intrigues qui peuvent atteindre des sommets (les deux bombes atomiques, la mort de Jack, le retour de Tony, etc...), les relents réactionnaires liés aux scènes de tortures, la personnalité de Kiefer Sutherland qui se la pète grave, etc....

Alors pourquoi, pourquoi y revenir chaque année ?

Parce que ON NE SAIT JAMAIS OU CES FOUS FURIEUX VONT NOUS EMMENER. Quelquefois dans des saisons géniales (la 5, par la grâce d'un président époustouflant de bassesse morale), dans un épisode sidérant (celui où la plupart des personnages récurrents meurent en 10 minutes), ou à la découverte de personnages secondaires attachants ou fascinants (les époux Palmer, Nina bien sûr, Michelle Dessler, Audrey Reynes, Chloe O'Brien ou plus récemment Renée Walker).

Plaisir absolu de ne pas savoir : n'est ce pas le propre de la bonne série ?

De plus, 24 arrive toujours à éviter (de peu) le piège du manichéisme et surfe toujours avec habileté avec l'actualité (les islamistes, etc...). La série est aussi superbement réalisée. Elle arrive à développer des arcs narratifs qui courent sur 5/6 épisodes puis qui s'éteignent doucement pour rebondir totalement ailleurs.

Donc, après 7 saisons (dont 6 à Los Angeles et 1 à Washington), 13 ans de "temps réel" pour Jack, plusieurs présidents des USA usés, prêt à embarquer pour un ultime trip, à New York cette fois ci. C'est parti.

24 heures chrono, saison 8

 

2e à 4e suivant les saisons.

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A serious man

Michael Stuhlbarg. StudioCanalBof bof.

Les frères Coen et moi sommes fâchés depuis Barton Fink. On ne peut pas s'empêcher de se voir de temps à autres, et comme les vieux couples, j'ai l'impression de ne plus voir que leurs défauts.

En l'occurrence, le reproche principal que je ferai à A serious man, c'est qu'il considère les personnages comme des caricatures, ou des marionnettes, ce qui pour ma part coupe court à toute empathie et génère l'ennui.

Alors, oui, il y a par instant un certain plaisir intellectuel et quelques moments bien vus, comme la bar mitzvah du fils complètement parti après avoir fumé un pétard, mais ... voilà, c'est tout et c'est un peu triste.

Peuvent tellement mieux faire.

 

1e

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The host

Océan FilmsDans The Host, le seul personnage sensé est une petite fille.

Malheureusement celle-ci va être enlevée dès le tout début du film par l'affreuse bestiole et passer ensuite tout son temps dans l'antre du monstre, planquée dans les égouts exactement comme une noisette est stockée par un écureuil. Elle va ensuite prendre toute une série de décisions parfaitement raisonnables.

A part elle, le tableau dressé par le film est pathétique - le père est simplet et s'endort tout le temps, son oncle est diplômé mais au chômage, et quand il envoie des cocktail molotov sur le calamar géant, il rate systématiquement sa cible. Sa tante est une tireuse à l'arc qui rate la médaille d'or parce qu'elle ne se décide pas à tirer et le grand-père est idiot lui aussi.

La société coréenne est taillée en pièce : forces de police impuissantes, scientifiques menteurs et dissimulateurs, politiques manipulés par les américains et population stupide (scène particulièrement amusante ou les gens lancent des canettes au monstre comme des cacahuètes à un singe).

Même le monstre est un peu ridicule : en sortant de l'eau la première fois, il se ramasse sur les escaliers, grosse bête maladroite.

L'intérêt du film est dans ce contraste saisissant : une mécanique parfaite digne des standards américains (monstre très bien fait, suspense, scènes d'action, scénario millimétré, montage puissant) confrontée à une "comédie des ratés" particulièrement caustique, le tout teinté de l'émotion liée à la petite fille et empaqueté dans une réussite visuelle ébouriffante : le fleuve Han, ses ponts et les égouts forment un théâtre magnifique.

Deuxième réussite consécutive du très doué Bong Jong Ho après le remarquable Memories of murder, et juste avant Mother.

 

3e

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Invictus

Invictus ne va pas m'aider à changer d'opinion sur Eastwood, que je juge incroyablement surestimé par la critique en général (encore la couverture de Télérama cette année).

Ses films s'enchaînent et démontrent de plus en plus qu'il tend vers un académisme US bien pensant, manichéiste, et sans grande inventivité.

Gran Torino marquait un léger mieux qui paraît bien lointain aujourd'hui.

Si la première partie du film est acceptable (les biopics ont toujours un intérêt intrinsèque par définition), la seconde sombre dans une sentimentalité et un angélisme bébêtes. Les scènes montrées durant la finale sont à ce titre d'une stupidité larmoyante difficilement égalable (un petit garçon noir qui sympathise avec des policiers blancs, des gardes du corps bourrus, blancs et noirs, qui se donnent une virile poignée de main de réconciliation....)

Le plus frappant est la maladresse intrinsèque avec laquelle sont reconstituée les scènes de rugby : on y voit des coups de pied d'engagement grostesques, et des incongruités manifestes (le tableau des scores change alors que le ballon n'a pas encore franchi les poteaux).

Je vois dans cette façon de ne pas saisir les subtilités du rugby, sport fantaisiste et combat impitoyable, une sorte de métaphore de l'Amérique droite dans ses bottes tentant d'approcher - sans la comprendre - la vieille Europe, puisque le rugby est avant tout caractéristique du couple franco-britannique, colonies comprises.

Abdelatif Benazzi, qui était capitaine de l'équipe de France dans le bourbier de Durban, en demi-finale, disait l'autre jour à la radio que le rugby montré dans le film n'était même pas du niveau de 3ème division. On se rappelle qu'il marqua ce jour-là à deux minutes de la fin un essai, refusé par l'arbitre, qui aurait éliminé les Boks (une péripétie essentielle dans l'histoire de la coupe du monde), qu'Eastwood, ou ses scénaristes, ne semblent pas connaître.

Restent les prestations des acteurs pour que le film ne sombre pas totalement. Freeman est sidérant en Nelson Mandela et Matt Damon très convaincant. Cela ne rattrape pas la mollesse tristounette du scénario, ni l'inconsistance de la mise en scène, mais m'empêche de qualifier le film de catastrophe.   

 

2e

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Fais moi plaisir

Emmanuel Mouret est injustement méconnu.

Son précédent film, Un baiser s'il vous plait, était une merveille de comédie. Fais moi plaisir, bien que nettement moins bon, est plaisant à regarder.

Dans sa première partie on retrouve la verve rohmérienne qui faisait mouche dans un Baiser, mélange improbable et parfaitement efficace de propos à sous-entendus salaces, de banalités affligeantes énoncées (comme) en alexandrin, et de moues expressives.

A partir du moment où le héros (Mouret himself) pénètre à l'Elysée, la comédie devient plus visuelle - façon Tati, Sellers ou même Buster Keaton. C'est moins convaincant à mon sens, même si la mécanique parfaitement huilée fonctionne très bien.

Un vent frais dans la comédie française.

 

2e

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Sur écoute / The wire (Saison 1)

Dominic West. Home Box Office (HBO)

J'avais lu que la série était hyper réaliste. Je m'attendais donc à une image un peu crade, genre caméra à l'épaule. En fait, première surprise, ce n'est pas du tout le cas. L'image est parfaite, la mise en scène très élaborée. Un produit haut de gamme, comme seule HBO peut en produire. 

L'impression de réalité résulte de ce qui est montré, plus de la façon dont les choses sont montrées. L'intrigue nous amène à côtoyer tous les protagonistes d'une immense affaire de trafic de drogue : flics, dealers, boss blacks, indics, politiques, procureur, consommateurs, etc.... Le premier effet de réalité est celui ci : aucun point de vue n'est privilégié, tous sont intéressants, et égaux devant ... le téléspectateur.

Le second effet de réalité réside dans le tissage des histoires. Un évènement anodin figurant dans l'épisode 2 trouvera sa suite dans l'épisode 7. La narration apparaît donc comme un puzzle dont chaque épisode est une pièce : on n'est pas si loin des effets littéraire d'un Balzac ou d'un Dos Passos. L'effet d'addiction est donc très important sur le long terme.

Enfin, la série refuse la facilité : pas de cliffhanger en fin d'épisode, sensé maintenir le suspense. La façon dont se termine chaque opus est souvent "cut", le dernier plan ne signifiant rien de particulier, un procédé que pratiquait avec bonheur la série Six Feet Under. Cette façon de faire augmente de coefficient de réalisme : on croit voir la réalité plus qu'une oeuvre d'art, puisque la terminaison n'est pas conçue, n'est pas mise en scène. Plaisir du voyeur.

Evidemment, tout cela ne tiendrait pas longtemps si le scénario n'était pas excellent et les acteurs, chacun dans leur rôle, extrêmement attachants.

Une première saison très convaincante donc, qui pourtant est eclipsée par le début de la deuxième, qui élève l'art de la série au niveau des meilleures productions cinématographiques.

Saison 2

 

4e

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Top 2009 permanent

               
  

  MK2 Diffusion

Memento Films Distribution  


****

1 - Fish tank
2 - The wrestler
3 - Vincere
4 - Welcome
5 - Departures

***
6 - Les trois royaumes
7 - La merditude des choses
8 - The chaser
9 - Slumdog millionnaire
10 - Tetro
11 - Looking for Eric
12 - Fausta
13 - L'étrange histoire de Benjamin button
14 - OSS 117 : Rio ne répond plus
15 - Etreintes brisées
16 - Un prophète
17 - Harvey Milk
18 - La vida loca
19 - A propos d'Elly
20 - Still walking
21 - Gran Torino
22 - In the loop
23 - Accident
24 - Là-haut
25 - Le petit Nicolas

**
26 - Star trek
27 - Le ruban blanc
28 - Espion(s)

29 - Romaine par moins trente
30 - Fais moi plaisir
31 - Non ma fille, tu n'iras pas danser
32 - Humpday
33 - Avatar
34 - Sin nombre
35 - Parking
36 - Good morning England
37 - Amerrika
38 - Mary and Max
39 - Ponyo sur la falaise
40 - Whatever works
41 - Inglourious basterds
42 - Rapt
43 - Les chats persans
44 - Tulpan

45 - L'age de glace 3
46 - District 9
47 - La journée de la jupe

*
48 - A l'origine
49 - Vengeance
50 - Bellamy
51 - Les noces rebelles
52 - Les beaux gosses
53 - Che (L'argentin)
54 - Lucky Luke
55 - Le chant des oiseaux



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Bright star

Comment filmer l'Amour ?

Hum, pas si facile. On élimine vite fait l'idée même des Twilight (de toute façon, je ne les ai même pas vu), et on se repose la question. Oui, comment filmer l'Amour qui ne soit pas le sexe (car alors on pourrait évoquer Lady Chatterley de façon évidente, qui partage en plus bien des points communs avec Bright Star : le panthéisme, la sensualité, une femme à la réalisation) ?

Finalement, il n'existe pas beaucoup de films qui prennent le parti de traiter de ce sujet - et d'aucun autre.

Bright star arrive à se construire autour de l'idée de l'Amour d'abord grâce à une actrice en tout point exceptionnelle : Abbie Cornish, qui parvient à passer de la fofolle éprise de fanfreluches à l'amoureuse prête à mourir avec une grâce incomparable, dure comme un silex, impitoyable dans sa volonté farouche d'aimer, son désir physique - au sens corporel (mon corps a décidé d'arrêter de respirer) et non pas sexuel.

Le film se distingue par la grâce d'une mise en scène épurée, sensuelle, dans laquelle les textures, les sensations, les odeurs sont magnifiées (les robes, un brin de laine filmé en gros plan dans le chas d'une aiguille dès le premier plan, les papillons, les fleurs, le froid, la pluie, etc...).

Même si les seconds rôles sont un peu en retrait de l'actrice principale (Keats est moins charismatique) le tout reste très appréciable, agréablement ennuyeux dans ses langueurs. Retour gagnant pour Jane Campion. 

4e

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La merditude des choses

MK2 DiffusionIl arrive qu'une affiche soit particulièrement trompeuse.

Celle de La merditude des choses (un homme nu sur un vélo) en est un bon exemple. A sa vision on pense au pire à une version belge de Jackass, au mieux à l'image illustrant la chanson Fat Bottomed Girls de Queen.

En réalité La merditude des choses propose un tout autre programme. Il faut imaginer un de ces films réalistes anglais (Mike Leigh, Ken Loach, Shane Meadows) passé au mixeur de la comédie italienne des années 70 (façon Ettore Scola).

C'est drôle, c'est grave, c'est inventif, c'est attachant. Un jeune garçon de 13/14 ans grandit au milieu d'une tribu d'alcooliques fêtards (son père et ses oncles). Il doit gérer les incartades (crades, machos, rigolotes) de la bande. En parallèle le film montre la même personne adulte, devenue écrivain, à la fois victime traumatisée de son passé et passée à autre chose.

Cette partie est peut-être moins convainquante, jusqu'au moment - sublime - de la rencontre à l'hospice, et de l'obligation faite au héros de chanter des chansons paillardes dans un but universitaire.

Sinon les moments d'anthologie égrillardes de succèdent : un Tour de France alcoolisé dans lequel le mont Ventoux au whisky se révèle fatidique, la visite de l'assistante sociale "Fuckodey" dont la petite culotte sera explorée, la course cycliste à poil, le concours de beuverie, etc...

C'est un miracle que cette accumulation de vomi entraîne l'empathie, comme si Bienvenue chez les ch'tis croisait Affreux Sales et Méchants.

Et au final, les deux scènes de père et de fils, courant en baskets neuves dans les champs et apprenant à faire du vélo : ne sont-elles pas les pépites cachées au coeur de la merditude des choses ?

 

3e

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Les chats persans

Memento Films DistributionOK

A Téhéran, comme probablement à Djakarta, Islamabad, Asuncion, et Yaoundé il existe des groupes d'indie rock, de pop, de heavy, de blues, de musique traditionnelle, de rap et même des soirées techno / house.

Que le régime en place n'aime pas ça, on veut bien le concevoir. Mais est ce bien la peine de nous asséner de long clips illustrant chacun des genres cités ci dessus en y greffant une pseudo histoire de visas peu crédible et tirée par les cheveux ? Sûrement pas.


Les chats persans est donc le film hype le plus surcôté du moment, sans beaucoup de queue, ni beaucoup de tête.

 

L'Iran sur Christoblog : cinéma iranien.

 

1e

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Tetro

Voir un grand cinéaste comme Coppola revenir aux affaires et offrir un film aussi dense que Tetro est un grand, grand plaisir.

Bennie, employé sur un bateau de croisière, arrive à Buenos Aires. Il rend visite à son frère, Angelo, qui se fait appeler Tetro désormais. Celui-ci a quitté la maison familiale il y a longtemps et a rompu avec sa famille. Il a écrit un manuscrit s'inspirant de sa vie.

Quel(s) secret(s) cache Tetro ? Bennie va t'il réussir à renouer le lien avec son frère, ostensiblement distant ?

Tetro ménage une avancée dramatique de l'intrigue tout à fait maîtrisée, utilisant une alternance de scène dans le présent tourné dans un noir et blanc sublime (qui rappelle le Kazan de America, America) et de flash-backs en couleurs, un peu dans le style "film de famille en super 8". Tant qu'on ne connaît pas le dénouement final, l'intensité du jeu de Vincent Gallo peut dérouter, voire déranger. A la fin, on reconsidère évidemment tout le début du film, et certaines répliques s'éclairent d'un tout autre sens.

Les acteurs sont magnifiques : Vincent Gallo est magnétique, son frère Alden Ehrenreich a le visage classique d'un acteur du noir et blanc, les personnages secondaires sont tous très bons, il faut dire que Coppola n'a pas lésiné sur la qualité (Carmen Maura et Klaus Maria Brandauer entre autres !). La thématique de la famille d'artiste renvoie évidemment à Coppola lui-même : son père était musicien, sa fille et son fils sont cinéastes. Le film évoque aussi en écho l'oeuvre passée du cinéaste : on pense évidemment au Parrain (la scène des obsèques), et au noir et blanc de Rusty James.

Le point faible à mes yeux est la partie représentation théâtrale, totalement improbable, et son extension, le festival Patagonia chez la critique Alone, elle-même peu crédible. A part ces points et quelques longueurs, l'ensemble est excellent, la mise en scène racée et Tetro est un des tout meilleurs films de l'année.

 

3e

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Les beaux gosses

Anthony Sonigo et Vincent Lacoste. Pathé DistributionCe film est raté de bout en bout. C'est dommage, les idées ne sont pas mauvaises, mais aucune ne trouve son plein aboutissement.

Il reste :

- de quoi faire une bande annonce plutôt sympa

- un aspect safari chez les djeunes qui permet aux parents qui se demandent comment fonctionne leur ado de 14 ans d'obtenir des illusions de réponses et quelques rudiments de langage.

Le problème principal du film est que les deux jeunes acteurs ne génèrent pas d'empathie. Leurs aventures sont répétitives à l'excès, sans que les tourments sentimentaux ne soient le ressort d'une intrigue solide (comme c'était au contraire le cas chez les lycéens de La belle personne), ni que les scènes comiques n'entraînent le film vers la catégorie culte.

Très décevant.

 

1e

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Concours Ni le ciel ni la terre (Terminé)

A  l'occasion de la sortie le 30 septembre de Ni le ciel ni la terre, le très bon premier film de Clément Cogitore, je vous propose de gagner 5 x 2 invitations valables partout en France.

Pour ce faire :

- répondez à la question suivante : "Dans quelle pays a été tourné Ni le ciel ni la terre ?"

- joignez votre adresse postale

- envoyez moi le tout par ici

avant le 29 septembre 20 h.

Un tirage au sort départagera les gagnants.

Vous recevrez ensuite les invitations (valables partout en France, pour toutes les séances).

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Concours Juliette (Terminé)

http://fr.web.img3.acsta.net/r_160_240/b_1_d6d6d6/pictures/210/025/21002559_20130430183128931.jpgA l'occasion de la sortie de Juliette, de Pierre Godeau, je vous propose de gagner 5 x 2 invitations valables partout en France.

Pour ce faire :

- répondez à la question suivante : "Quel est le prénom du père de Pierre Godeau ?"

- joignez votre adresse postale

- envoyez moi le tout par ici

avant le 14 juillet 23h.

Un tirage au sort départagera les participants.

Vous recevrez ensuite les invitations (valables partout en France, pour toutes les séances).

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Concours Les trois frères, le retour (Terminé)

A l'occasion de la sortie le 12 février du nouveau film des Inconnus, Les trois frères, le retour, je vous propose de gagner 10 x 2 invitations.

Pour ce faire :

- répondez aux deux questions suivantes :

"1. Dans quel ville est né Pascal Légitimus ? "

"2. Combien de personnes enverront une réponse correcte et complète (c'est à dire avec leur adresse postale) à ce concours ?"

- joignez obligatoirement votre adresse postale

- envoyez moi le tout par ici

avant le 11 février 12 h.

Les personnes ayant donné les estimations les plus proches du chiffre exact de bonnes réponses gagneront 5 des 10 lots. Les 5 autres lots seront tirés au sort parmi les personnes qui "Aimeront" la page Facebook de Christoblog :

 

(me signalez si vous l'avez fait dans votre réponse).

Vous pouvez bien sûr cumuler les deux possibilités de gagner : Liker la page Facebook ET donner une estimation du nombre de bonnes réponses. Attention, la question 1 est susceptible de changer à n'importe quel moment, il s'agit d'apporter la réponse à la question figurant sur le site AU MOMENT où l'on répond. Les réponses collectées sur les sites spécialisés en concours ont donc de bonnes chances d'être erronées.

Le site officiel des Inconnus

L'intégrale des sketches cultes disponible gratuitement en streaming légal sur : http://www.myskreen.com/l-integrale-des-inconnus/

Bonne chance

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Concours The spectacular now (Terminé)

http://fr.web.img4.acsta.net/r_160_240/b_1_d6d6d6/pictures/13/12/10/14/40/401286.jpgA l'occasion de la sortie le 8 janvier de The spectacular now, de James Ponsoldt, je vous propose de gagner 5 x 2 invitations et une affichette.

Pour ce faire : 

- répondez aux deux questions suivantes :

"1. Comment s'appelle le personnage principal du film ? "

"2. Citez un autre film critiqué sur Christoblog, et dans lequel joue Miles Teller"(Attention cette question est susceptible de changer et vous devez apporter la réponse correspondant à la question figurant au moment où vous répondez)

- joignez votre adresse postale

- envoyez moi le tout par ici

avant le 8 janvier 12 h.

Un tirage au sort départagera les gagnants.

Vous recevrez ensuite les invitations (valables partout en France).

Vous pouvez visiter la page Facebook du film et la liker : https://www.facebook.com/SpectacularNOWauCinema

 

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