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Articles avec #leonardo di caprio

Once upon a time ... in Hollywood

A l'image de son titre affublé de points de suspension dubitatifs, ou de sa durée inutilement longue, le dernier film de Tarantino est un objet complexe, mauvais film réussi ou bon film qui se cherche.

Les raisons de ne pas apprécier le film sont nombreuses : ventre mou qui s'éternise, clichés qui se multiplient, facilités tarantiniennes trop facilement identifiables, et surtout cette façon de mêler un fait divers dramatique (l'assassinat de Sharon Tate par la bande de Charles Manson) à une fiction "rêvée".

Alors oui, le film sait être par éclat brillant, et même impressionnant dans sa construction décomplexée (on imagine la tête des producteurs à la lecture du script), mais il ne parvient pas au final à être totalement convaincant.

Pour ma part j'ai pourtant (après une délibération avec une partie de moi-même) été globalement séduit par cette proposition de cinéma totale qui mixe nostalgie hollywoodienne, plaisir de faire du cinéma scène par scène, jubilation de perdre le spectateur dans un entrelacs de narrations parallèles et naïveté assumée.

Le jeu de Brad Pitt et de Leonardo di Caprio est littéralement époustouflant et contribue grandement à l'intérêt du film, qu'on peine toutefois à conseiller tellement il est bancalement attachant.

 

3e

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J. Edgar

Soyons positif : j'ai trouvé le dernier Eastwood bien moins mauvais que le mollasson Invictus et surtout que le pitoyable brouet mystique d'Au-delà.

Ceci dit, le film ne m'a pas enthousiasmé non plus, et ce, pour trois raisons.

La première, c'est le scénario. Il est très rare que je trouve un scénario vraiment mauvais, mais celui-ci me semble cumuler plusieurs défauts : il est trop allusif (il faut être rompu à certaines subtilités de l'histoire américaine pour tout comprendre), confus (ces aller-retours incessants entre les époques donnent le tournis), verbeux (cette voix off envahissante), discutable sur certains points (Hoover s'habillant en femme, l'homosexualité non consommée), hésitant (plongée au coeur du FBI, comme le proclame mensongèrement l'affiche, ou biopic ?).

La deuxième, c'est Di Caprio, qui m'énerve. Avec son petit air buté, sa moue et ses plis au front, on dirait qu'il ressasse sans fin son personnage d'Aviator, ou celui de Shutter Island : le dérangé contrarié.

De plus, ces exploits de maquillages commencent à vraiment m'énerver (et combien de kilos de plâtre il avait, et combien de cheveux il s'est fait arracher, et ta ta ti et ta ta ta). Le pauvre acteur qui joue Olson, lui, n'a visiblement pas eu droit au même budget : il passe directement du stade de jeune éphèbe à celui de mort-vivant au visage de cire. Consternant.

Enfin les choix esthétiques d'Eastwwod ne m'ont pas convaincu : couleurs désaturées presque blanches pour les scènes dans le passé, à l'inverse écran quasi noir pour certaines scènes de nuit, décors numériques.... le film est froid et sans âme.

Je me suis plutôt ennuyé et ai eu du mal à comprendre l'intérêt de raconter l'existence de ce petit homme médiocre et sérieux.

 

2e

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