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Christoblog

Articles avec #geraldine nakache

Kaamelott - Premier volet

Très difficile de porter un jugement objectif sur ce film quand on a été fan de la série il y a dix ans.

D'un côté, la satisfaction de retrouver le style Astier est profondément réconfortant : les répliques qui font mouche, l'absurdité congénitale, le casting incroyable. C'est comme enfiler de vieilles pantoufles.

De l'autre, je suis perplexe quant à l'assemblage qui est tenté ici : l'humour cheap et absurde des premières saisons coexiste avec le spleen dépressif des dernières, alors que le passage sur grand écran permet d'ajouter une composante Games of Thrones dans les décors et les costumes (sans que cela fonctionne parfaitement, il faut l'avouer). Astier se permet aussi de virer au romantique et au flash-back roman-photo.

L'impression générale est donc plutôt celle d'un patchwork qui pourra être considéré comme indigeste ou attendrissant suivant l'humeur et le degré d'affection qu'on porte à la saga.

Globalement, et malgré quelques excellentes choses (Chabat incroyable et Sting très convaincant), je pense que le film paraîtra très imparfait, y compris techniquement, à celui qui n'a jamais vu un épisode de Kaamelott.

 

2e

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Je fais le mort

http://fr.web.img1.acsta.net/r_640_600/b_1_d6d6d6/pictures/210/434/21043405_2013092412452394.jpgJean Paul Salomé est un réalisateur qui alterne les petits films insignifiants (Restons groupés) et les grosses productions ratées (Belphégor, Arsène Lupin).

Je fais le mort fait plutôt partie de la première catégorie.

Le scénario est d'une indigence crasse : enquête à la mords-moi-le-noeud dans une station de ski (Megève) avec seconds rôles pittoresques, faux coupables, vrais méchants, mystères de pacotille, fausses pistes éventées et rebondissements improbables.

Si le film présente une once d'intérêt, c'est grâce à François Damiens, qui joue ici avec délectation un rôle parfaitement à sa mesure : celui d'un acteur au chômage ayant connu il y a bien longtemps son heure de gloire (un César du meilleur espoir masculin). Tour à tour menteur, taquin, bougon et maniaque, il parvient vaille que vaille à (presque) maintenir le navire à flot.

Dans un registre similairement enneigé, le film ne supporte pas la comparaison avec le poétique Poupoupidou.

 

2e

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