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Christoblog

Barbara

http://images.allocine.fr/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/86/85/09/19865494.jpgAllemagne de l'Est, 1980. Barbara, médecin à Berlin, est soupçonnée de vouloir passer à l'Ouest. Elle est exilée dans un hôpital de province, et surveillée par la Stasi. Alors qu'elle prépare effectivement son départ, André, le chirurgien qui l'accueille dans son nouvel hôpital semble tomber amoureux d'elle...

Dans ce film de Christian Petzold, jeune prodige du cinéma allemand, rien ne dépasse. Tout est programmé pour faire "auteur" : une certaine lenteur, un jeu assez hermétique de l'actrice principale, de jolis cadres, une ambiance un peu curieuse qui fait ressembler cette ville du passé à celle de la série Le prisonnier.

Du coup, je me suis passablement ennuyé, d'autant plus que le film ne réserve aucune surprise (mais c'est peut-être là que réside sa force, me direz-vous) : le gentil est très gentil, le méchant est méchant, les malades sont très malades, la malheureuse jeune fille est très malheureuse, les Trabants roulent comme des Trabants, etc...Tout est assez convenu, prévisible, et parfois un peu lourd, voire hasardeux (les raccords de la balade à vélo, lors de laquelle le vent violent s'arrête brusquement au changement de plan).

Il y a une application scolaire dans la mise en scène qui empêche d'adhérer complètement au propos du film, qui ne captive pas, mais n'est pas non plus à fuir.

 

2e

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N
Vous aimeriez peut-être, Chris. Au début, l'impression de trop d'application pèse chez Petzold, on reste à distance comme vous l'indiquez. Je lui trouve une ironie de fond assez attachante qui<br /> change de l'effroi "Yella" par exemple.<br /> http://www.cinefiches.com/film.php?id_film=45971&titre=JERICHOW&titre2=Jerichow<br /> http://www.cinefiches.com/film.php?id_film=45597&titre=YELLA&titre2=Yella
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N
Si la bande-annonce laisse croire à un remake des précédents Christian Petzold (Jericho, Yella), il y a bien tiraillement entre ici et ailleurs, élément liquide à braver, l'actrice fétiche Nina<br /> Hoss avec ses grands yeux, son front rond et sa bouche aux coins relevés. Sauf qu'il y a ce collègue de travail équivoque, présenté comme douteux et qui littéralement scotche à l'écran du début à<br /> la fin avec son regard qui couve et une stature qui encouragerait les femmes à souhaiter que leurs partenaires soient du style "enveloppé". Toujours aussi soigné, aussi feutré, aussi lent à se<br /> révéler, on a bien les ingrédients qui font la marque de ce réalisateur friand de gros-plans ou de rouge comme de noir et blanc bleuté pour prévenir de changements. Il offre encore un autre angle<br /> de vue sur les surprises que le sort réserve aux humains incités à s'entre-surveiller. A qui se fier, de qui se défier, cette liberté d'être enfin soi quand la faucheuse se rapproche... Une chaleur<br /> émane de l'austérité ambiante une fois passée cette apparition à la crête d'une vague... Dans la double lecture qu'on peut en faire 23 ans après la chute du Mur, se glissent plusieurs messages à<br /> décrypter selon ses connaissances historiques et l'expérience qu'on a de la vie.
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C
<br /> <br /> Je n'ai pas vu les films précédents de Petzold, et du coup je me dis que ça me manque....<br /> <br /> <br /> <br />