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Articles avec #mission : impossible

Mission : Impossible - Dead reckoning part 1

Rappelons-nous ce qui nous plaisait dans les James Bond de l'ancien temps : un héros charismatique, des personnages secondaires bien dessinés, des scènes d'action spectaculaires et réalistes, des décors somptueux, une écriture complexe mais lisible.

Aujourd'hui, ce que la franchise 007 n'offre plus, Ethan Hunt le dispense à foison. Mission Impossible 7 est en effet un film d'action comme on n'en fait plus beaucoup. Passé une première séquence un peu poussive dans le désert qui fait craindre le pire, on est entraîné dans une aventure aux multiples personnages reliés par des histoires complexes, trouvant souvent leur origine dans les épisodes précédents.

Le scénario évite ainsi les principaux écueils de ce type de production : le manichéisme et la superficialité. Les scènes d'action sont vraiment impressionnantes, revisitant les grands classiques (course poursuite en voiture, combat sur le toit d'un train) avec brio et une pointe d' humour bienvenue.

Les principaux décors (l'aéroport d'Abu Dhabi, Rome, Venise, le train) sont exploités à fond. Pas seulement comme carte postale (ce qui est maintenant le cas dans les James Bond), mais comme terrain de jeu à part entière dont il est plaisant d'explorer les coins et les recoins.

L'ensemble est teinté d'une réflexion plutôt réussie sur l'IA et la façon dont le numérique envahit nos vies, et d'un vague sentiment de nostalgie triste et désabusée, qui font des héros de véritables êtres humains.

Les 2h47 du film passent très vite, et franchement, vous auriez du mal de vous priver de ce shoot de plaisir pur, à l'ancienne. Une réussite.

 

3e

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Mission : impossible - Rogue nation

Dans le dernier Mission impossible, Tom Cruise fait à peu près la même chose que ce que fait Daniel Craig dans les derniers James Bond.

Il s'accroche à des aéronefs, conduit toutes sortes d'engins motorisés, utilise des accessoires qui font bip-bip, tchlak, et bzoin-bzoin en clignotant de façon inquiétante ou encourageante suivant le contexte, retourne les situations les plus désespérées, fait croire à ses ennemis qu'il est foutu pour mieux les surprendre, semble bénéficier de fonds financiers en ressources illimitées, fait des exercices de musculation et peut se battre en utilisant toutes sortes d'armes.

En terme de cinéma d'action, rien de bien nouveau dans Rogue nation, ni au niveau du ton (ce qui était le cas dans l'excellent Kingsman, vu en début d'année), ni au niveau des péripéties.

Ce qui rend le film plutôt agréable, c'est son aspect humble (les scènes d'actions parviennent à un certain degré de réalisme, ce qui n'est pas toujours le cas dans ce type de film), et sa solidité scénaristique. Sans être complètement échevelé, le scénario se révèle en effet bien construit, avec un dévoilement progressif de ce qui se trame et une dernière partie plutôt réussie.

Dans le même ordre idée (humilité et efficacité), il faut signaler les interprétations solides de Jeremy Renner, de Rebecca Ferguson (qui impose son physique athlétique - mais pas que) et de Simon Pegg, très à l'aise dans son rôle habituel d'écureuil coincé et volontaire. Difficile de croire que Tom Cruise a 53 ans au regard des cascades effectuées : il a l'air très à l'aise sur une moto, bien plus que dans les scènes d'amour, où il a toujours l'air d'avoir 14 ans et de ne pas savoir quoi faire.

Tourné sur pellicule, Rogue nation a un petit côté old school plutôt sympathique, à l'image de cette étonnante et agréable poursuite (à pied !) dans les rues embrumées de Londres.

 

2e

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