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Omar

Le nouveau film du palestinien Hany Abu-Assad (Paradise now) se révèle être construit sur la base de standards hollywoodiens : acteurs et actrices charismatiques, installation rapide d'une intrigue efficace, scènes de poursuites et d'action prenantes, retournements de situation inattendus.

Omar est du coup un film extrêmement plaisant, présentant une suite de dilemmes moraux très intéressants, qui ne sont pas sans rappeler la série Hatufim, ou son remake US Homeland (saison 1).

Le scénario est tellement recherché qu'il m'a semblé parfois même presque difficile à suivre. La fin est renversante.

Les israéliens n'ont évidemment pas le beau rôle, ils sont froidement manipulateurs ou alors sadiques, n'hésitant pas à brûler les testicules de leurs prisonniers (c'était la mode à Cannes cette année : il est aussi question de sexe carbonisé dans Heli, du mexicain Escalante).

Au-delà de l'intrigue passionnante, la vie en Cisjordanie est très bien montrée, avec ses difficultés, ses dédales, et son mur. L'intrication de l'histoire privée (jalousie, etc) et de l'actualité du Proche Orient est très stimulante.

Je conseille donc vivement cet Omar à la Palestinienne.

 

3e

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F
Je t'ai suivi sur ce coup là et je ne le regrette pas ! http://lecinedefred2.over-blog.fr/2013/10/omar.html
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C
<br /> <br /> Il faut toujour me suivre... je ne connais personne qui regrette ce coup là !<br /> <br /> <br /> <br />
B
Ce film à l'esthétique superbe démarre de belle manière, se poursuit de façon convaincante et s'achève bien maladroitement. Les promesses entrevues ne se sont pas concrétisées dans la durée. La<br /> vision par trop manichéenne et l'intention de montrer les israëliens sous un jour véritablement déplorable (violents, implacables, fourbes, manipulateurs), en opposition aux fiers palestiniens<br /> (prévenants, compatissants, courageux, bien que naifs) sont tels que cela nuit d'une part à la qualité du film qui s'enlise par excès de rebondissements, et d'autre part ne sera pas à mettre au<br /> compte du rapprochement entre les peuples. Certains sortiront de la salle avec la haine au ventre. Dommage, car les éléments d'une tragédie de choix étaient réunis.
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