Jewish connection
Jewish connection fait partie de ces films
qui curieusement ont tout pour réussir, et qui pourtant ne parviennent pas à nous émouvoir réellement.
Ces qualités sont (sur le papier) nombreuses : un scénario original, une reconstitution du milieu juif orthodoxe minutieuse, une mise en scène agréable, un beau casting.
Pourtant, on n'est jamais réellement pris par l'histoire. Pourquoi ? Peut-être quelques maladresses ici ou là, qui cassent le rythme, ou une intrigue qui aurait mérité d'être un peu
resserrée.
Concernant Jesse Eisenberg, qui ne m'a pas vraiment convaincu dans The social network, je suis toujours partagé. En réalité, je me demande s'il n'est pas condamné à jouer
éternellement le même rôle : gars innocent mais pas con, qui apprend vite et veut réussir, alternant regard décidé et moue boudeuse. Ici, la fin est un peu moins gratifiante que dans le film de
Fincher, mais les expressions de Sam Gold ne sont pas très éloignées de celles de Zuckerberg.
Un film juste au-dessus de la moyenne, qui vaut quand même pour sa patine presque documentaire.
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