A bittersweet life
Kim Jee-Woon est le cinéaste coréen spécialiste des films de genre : horreur (2 soeurs), western (Le bon, la brute et le cinglé), et ici film de gangster avec gunfight, à la mode Hong-Kongaise.
Le film a des airs de Kill Bill. On pense aussi à certains Scorsese.
Un malfrat va, parce qu'il tombe amoureux de la copine de son boss, avoir un petit moment de faiblesse. Sa nervosité va augmenter et lui faire commettre d'autres erreurs. Ses ennemis vont presque le tuer, mais pas complètement .... dommage pour eux, car dans la deuxième partie du film le héros se venge méthodiquement de tous ceux qui ont voulu sa mort.
Le film est propre, presque trop. La mise en scène est super léchée, avec quelques bonnes idées (le jeu avec les reflets, la patinoire, la scène où les deux protagonistes doivent remonter le plus vite possible un flingue pour pouvoir se tirer dessus, et quelques autres).
Mais globalement il manque au film un supplément d'âme, la virtuosité d'un Woo, la perfection chorégraphique d'un Tsui Hark, le réalisme romantique d'un Johnny To.
Un exercice de style, académique et quelquefois convenu, pas vraiment convaincant sans être complètement raté.
Commenter cet article