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Christoblog

A bittersweet life

Kim Jee-Woon est le cinéaste coréen spécialiste des films de genre : horreur (2 soeurs), western (Le bon, la brute et le cinglé), et ici film de gangster avec gunfight, à la mode Hong-Kongaise.

Le film a des airs de Kill Bill. On pense aussi à certains Scorsese.

Un malfrat va, parce qu'il tombe amoureux de la copine de son boss, avoir un petit moment de faiblesse. Sa nervosité va augmenter et lui faire commettre d'autres erreurs. Ses ennemis vont presque le tuer, mais pas complètement .... dommage pour eux, car dans la deuxième partie du film le héros se venge méthodiquement de tous ceux qui ont voulu sa mort.

Le film est propre, presque trop. La mise en scène est super léchée, avec quelques bonnes idées (le jeu avec les reflets, la patinoire, la scène où les deux protagonistes doivent remonter le plus vite possible un flingue pour pouvoir se tirer dessus, et quelques autres).

Mais globalement il manque au film un supplément d'âme, la virtuosité d'un Woo, la perfection chorégraphique d'un Tsui Hark, le réalisme romantique d'un Johnny To.

Un exercice de style, académique et quelquefois convenu, pas vraiment convaincant sans être complètement raté.

 

2e

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C
Visiblement tu ne portes pas Kim Jee-Woon dans ton cœur et sur ce point je ne peux pas être d'accord ! J'ai trouvé ce film passionnant, la réalisation poétique et virtuose qui retrace parfaitement le sens de l'esthétisme du réalisateur. Le faux rythme et cette étrange lenteur qui s'installe dès le début préservent la violence du final. A vrai dire, il s'agit d'un de mes films coréens préférés de ces dernières années.
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C
C'est vrai que j'ai un problème avec ce réalisateur, sans que je m'explique bien pourquoi....
A
Je suis complétement d'accord, ce film est largement surestimé alors qu'il n'a rien d'exceptionnel. L'"esthétisme du film" est carrément kitsch.
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C
Je suis un peu dur peut être, mais mes références en matière de cinéma coréen sont d'un autre niveau / complexité : Memories of murder, The Host ou Old Boy. J'ai baillé pas mal au début : peut être l'erreur de regarder un film fatigué ? <br /> Je n'ai pas vu Foul King mais il est dispo sur Amazon pour 7€. Dans ma bibliothèque de quartier il y a des DVD coréens que personne ne loue jamais : Oasis et Les locataires par exemple : critiques à venir.<br /> A +.
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S
merci pour la piqûre de rappelTu es bien sévère avec un film qui aurait pu (dû?) être un étendard de ton cycle. Je l'ai vu il y a bien 3 ans, donc les souvenirs précis s'estompent, mais j'exerce ici la possibilité de le réhabiliter car même si Jee-Won applique une mise en scène sans l'explosivité des To et Woo qui t'ont manqué, il impose son style, très coréen: fait de sobriété, beauté et esthétisme. Le tout au service d'un polar implacable et magistralement guidé par Byung-hun Lee (La brute). Ce cinéaste a donc de la classe et il l'a prouvé avec Le bon... radicalement différent de celui-ci.<br /> J'y pense, as-tu vu Foul king, que j'essaie de me procurer sans grande réussite à ce jour?
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