Là-haut
Pixar : le meilleur c'est ce qui est avant.
En l'occurrence un court métrage à propos des cigognes qui apportent les bébés. Une des cigognes est attachée aux basses oeuvres : à elle les petits dont personne ne veut ! D'ailleurs c'est un
nuage noir qui fabrique ces petits monstres qui la détruisent peu à peu : bébés requins, bouquetins, hérissons. Dans ce prologue, tout l'art de Pixar est présent. La vivacité, l'humour,
l'émotion, le sens de la nouveauté, le rythme.
Le début du film lui-même est dans la même veine. Il passe en revue toute une vie, ses joies, ses tristesses, ses deuils, en quelques minutes absolument magnifiques. Cette ouverture justifie tous
les commentaires dythirambiques que vous avez pu lire. Les scènes excellentes se succèdent : le vieux qui descend l'escalier sur son appareil, la maison entourée par les chantiers, les ballons
élevant la maison dans les rues de la ville. Chaplin, Miyazaki, et quelques autres peuvent être convoqués au chevet de ce bizarre objet filmique.
Las ! Dans sa deuxième partie le film prend une tournure autrement plus classique. Le vieux grincheux trouve des ressources physiques de jeune adolescent et l'intrigue tourne ... au Disney (même
s'il se sert de son dentier comme d'une arme fatale).
Le divertissement reste tout de même très haut de gamme et bourré de trouvailles jouissives, dont un collier pour chien très bien vu.
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