Magic in the moonlight
Woody se répète. Un titre et une ambiance qui renvoient à Midnight in Paris, la magie qui renvoie à Scoop, la photographie de Darius Khondji qui rappelle (entre autre) celle de To Rome with love, etc.
On pourrait continuer longtemps la litanie des resucées inutiles pour ce film, dont au final je pense qu'il ne sert à rien.
Ni vraiment désagréable, ni vraiment moche, il n'est pas non plus particulièrement agréable ou spirituel. Pour tout dire, on s'attend à voir tout ce qu'on voit, et aussi tout ce qu'on ne voit pas. Les retournements de situations sont particulièrement insipides, et l'évolution de l'intrigue est aussi excitante qu'un épisode des Feux de l'amour.
La lumière de Darius Khondji est trop belle, le jeu d'Emma Stone trop mutin et celui de Colin Firth trop taquin. On s'ennuie souvent et il faut vraiment chercher la jolie petite bête (la révélation de la prière, Dieu est finalement bien inspiré) pour trouver un petit intérêt à ce film qui appartient à une autre époque, un autre siècle.
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