Tous les garçons aiment Mandy Lane
DVD prêté par Fab, du curieux
rélaisateur Jonathan Levine (50/50) et commenté ici en dehors de toute actualité : ça change !
Le film est présenté comme une variation de Scream, un "survival" comme en a vu des millions, avec des ados aussi écervelés que dénudés (les deux semblent s'auto-amplifier), perdus dans la nature sauvage, mais dans une grande demeure mystérieuse, et en proie à un tueur sadique.
C'est à la fois une vérité (c'est bien ce qu'est le film, au final) et une tromperie : il est aussi quelque chose d'autre, une sorte de variation diabolique autour de l'innocence - ou de l'absence d'innocence - ou l'inverse.
Doté d'une intro plutôt fumeuse (on ne comprendra - vaguement - son sens que très tard), d'une photographie saoûlante (les années 80 speedées à la Danny Boyle), d'un rythme de clip de bas étage et d'une interprétation pour le moins inégale, le film laisse le spectateur un peu groggy. Certaines scènes frôlent le grand-guignol, comme celle de la fosse commune aux bovins, d'autres sont consternantes de conformité.
Au final je refuse presque de donner un avis. Sauf peut-être qu'on a quand même bien envie de savoir la fin dès le début, et que celle-ci s'avère malgré tout surprenante.
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Marie Fontaine 06/10/2012 01:29
Félix 05/10/2012 21:53
Chris 05/10/2012 22:22
Bozibar 05/10/2012 21:41
Félix 05/10/2012 21:35
Chris 05/10/2012 21:40
yuko 05/10/2012 21:30