Rubber
Rien de pire qu'un film-concept qui ne s'assume pas.
Rubber pourrait pleinement assumer son pitch de base, aussi fumeux soit-il : filmer un pneu tueur et télépathe. Mais non, activant un vieux réflexe français (intellectualiser à tout va), Dupieux ajoute une laborieuse mise en abyme accompagnée de tics pontifiants (cette intro qui ne rime à rien) qui plombent absolument le film en l'enfermant dans un format qui le rapproche plus de l'art contemporain que du cinéma.
Au final Rubber oscille entre ambition artistique avortée (que certains pourront prendre pour de l'outrecuidance), amateurisme (Dupieux n'est pas encore véritablement réalisateur) et ridicule.
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