Romance
Ce film de Catherine Breillat avait occasionné un petit scandale à sa sortie, en 1999.
Marie aime son mec, qui ne lui fait pas l'amour, mais qui drague d'autres filles en boite. Marie a quand même besoin de sexe : elle se laisse donc baiser par Rocco Siffredi (pas si impressionnant que ça au passage), un inconnu dans une cage d'escalier qui la viole, et un François Berléand qui l'initie à l'art subtil du bondage et des pratiques SM.
Tout ça est très intellectuel, surligné par une voix off qui balance des platitudes éculées ou absconses. Le film n'est ni sulfureux, ni sensuel, ni brillant, ni excitant.
L'effet scandale parait bien inexplicable aujourd'hui. Le fait qu'on aperçoive 3 ou 4 fois un sexe masculin ne le rend pas pornographique.
Le film inspire une sensation de froid (à l'image de l'appartement qu'habite Marie, blanc et propre comme un magasin Lacoste) et de jeu intellectuel. Je m'attendais à une bombe incontrôlable : je ne savais pas que la bombe était glacée.
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