La fée
J'ai vu La fée début juillet dans le cadre du festival Paris Cinéma et le film m'avait plu. Deux mois après je dois bien admettre que l'impression qu'il m'a laissée est bien moindre que d'autres films vus durant ces 4 jours de folie.
Abordons donc cette fantaisie havresque pour ce qu'elle est : un bonbon coloré et sucré, une fantaisie chorégraphique malicieuse, sans importance ni conséquence, poétique par éclair et burlesque par devoir.
Le fait est qu'on y rit. Et dès le début, avec cet anglais et son chien qui pour le coup constitue un running gag au sens propre comme au sens figuré. On est également intrigué par les danses athlétiques et dégingandées du couple principal.
Les mânes de Tati et de Kaurismaki seront bien sûr évoquées par les critiques sans que le rapport avec ces deux cinéastes ne soit autre que superficiel à mon sens.
Les plus profonds d'entre les blogueurs distingueront j'en suis sûr des traces de tendresse, voire même des nuances de mélancolie (l'incommunicabilité, vous voyez, ce genre de truc). Les plus curieux noteront la variété des procédés comiques : détournements d'objets (gants Mapa, pillules), effets couperets (bébé qui vole, chien éjecté, homme qui tombe), gags visuels (manteau à l'hôpital), comique de répétition, décalage (équipe de rugby), ellipse géante (prison), situations absurdes (ascenseur)...
En relisant mes notes (outre le fait que je n'arrive pas à me relire, ce qui est profondément énervant) je me rends compte qu'une question m'avait taraudé à la sortie du film (je l'avais noté en haut de ma page) : vraie fée ou pas ? Vous allez me dire que ça n'a qu'une importance relative et vous aurez raison.
A voir par curiosité, et pour se détendre un peu.
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