Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Christoblog

Articles avec #honor swinton-byrne

The souvenir - Part II

J'ai dit tout le mal que je pensais de l'épisode I dans un article précédent

Force est de constater que ce deuxième opus évite les principaux écueils de son prédécesseur. Il est moins poseur, moins apprêté et globalement plus émouvant.

Le sujet du film se prête à cette simplification : il s'agit de montrer l'héroïne de l'épisode précédent en train de tourner un film sur l'histoire d'amour toxique qu'elle a vécu. Les évènements sont donc moins déjantés et l'émotion plus palpable.

On est plus enclin à s'attacher à la personnalité de Julie et à son approche sensible du travail de deuil. Les rencontres avec sa mère et avec les parents d'Anthony sont particulièrement touchantes.

Toutefois, je ne peux m'empêcher de trouver le projet de la réalisatrice un peu léger et nombriliste, à l'image de cette longue séquence onirique ou de ce dernier plan sous forme de mise en abîme élégante, mais sans beaucoup de sens.

Joanna Hogg sur Christoblog : The souvenir - Part I - 2022 (*) 

 

2e

Voir les commentaires

The souvenir - Part I

Quel film froid et compassé que celui-ci !

Joanna Hogg nous propose un condensé de cinéma d'auteur prétentieux : auto-portrait en creux, rythme indolent, longueurs inutiles, images dans le film illustrant le film en devenir du personnage / réalisatrice, intérêt dramatique inexistant, confusion volontaire de la réalité et des songes, cadres savants mais dépourvus de sens, regards caméras sur-signifiants, photographie éteinte, plans fixes sur la nature accompagnés d'une voix off pontifiante, temporalité bousculée, ruptures de ton incessantes, etc.

Difficile d'imaginer un cinéma plus intellectuel, plus poseur et moins sensuel : on est quelque part entre Chris Maker et Kelly Reichardt, mais sur un mode "film de fin d'étude" bricolé dans sa chambre d'étudiante.

C'est peu dire qu'on se contrefout de cette histoire d'amour à la sensualité de hareng saur, et à laquelle on ne croit pas un seul instant.

L'actrice principale, Honor Swinton-Byrne, tourne aux côtés de sa maman, Tilda Swinton. Les deux ne sont pas mauvaises, mais ne sont pas aidées par le charisme d'épagneul breton de l'acteur Tom Burke.

Une expérience de la fadeur la plus extrême, qui ne m'encourage pas à aller voir la deuxième partie.

 

1e

Voir les commentaires