District 9
L'intérêt de District 9 réside principalement dans sa reconstitution "réaliste" d'un camp d'aliens
échoués sur terre par accident. La poésie qui se dégage de l'immense vaisseau stationnant au-dessus de Jo'burg (Afrique du Sud) rappelle un peu la sourde nostalgie qui se dégage des romans de RC
Wilson.
A part ça, l'analogie avec l'apartheid est évidente, sans que cela prête beaucoup à conséquence.
Le scénario ne vaut pas tripette. Le héros principal est transparent et les clichés sont légions. L'appel téléphonique de l'épouse éplorée par exemple : n'importe quel spectateur devinera dès les
premières secondes qu'il y a un piège. Que les méchants n'interviennent pas immédiatement est encore plus bizarre. Etc.....
On se prend à penser à La mouche, le film de Cronenberg, mais l'empereur de l'altérité est évidemment 100 000 kilomètres au dessus de Peter Jackson et de
son réalisateur factotum.
District 9 est un divertissement qui n'est pas honteux sans être génial. Ce n'est déjà pas si mal.
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