L'étrangère
L'étrangère est un beau film trop.
Ouh là là, il va falloir que je m'explique après une intro pareille.
Commençons pas le plus simple : l'actrice. Elle s'appelle Sibel (a-t-on déjà mieux porté son prénom ?) Kekilli. Outre le fait qu'elle ait commencé comme actrice de films X, on l'a surtout vue dans le chef-d'oeuvre (oui, le chef d'oeuvre) de Fatih Akin : Head on. Elle est simplement irradiante, magnifique, solaire.
Ensuite la mise en scène : elle est OK. Nickel classique dans les champs/contre-champs, peut-être un poil trop de plans de coupe à mon goût, mais bon, ça va. Un peu quand même too much dans certaines séquences tire-larmes.
Et enfin, le propos du film. Alors voilà : notre société occidentale (état de droit, pour résumer) est quand même plus maline (et plus adaptable) que cette vieille société traditionnelle patriarcale et turque, condamnée à l'immobilisme et au final à l'auto-destruction, fut-elle résidente (en Turquie) ou délocalisée (en Allemagne).
Le film est donc clairement politique de ce point de vue, et son message est pour le moins complexe : peut-on quitter contre leur gré ceux qu'on aime ? Ou au contraire ne pas les quitter, toujours contre leur gré ? C'est tout le dilemme de notre héroïne qui ne choisit pas vraiment, et c'est ce qui m'a profondément énervé. Bref, vous ne comprenez probablement pas grand-chose à ce que je dis, mais (pour une fois) ce n'est pas grave : il s'agit en quelque sorte d'un débat sur la laïcité sans qu'il soit question de religion (d'ailleurs une actrice le dit : foutez donc la paix à Dieu, il n'a rien à voir là-dedans). Ou si vous voulez d'une baston éthique autour de valeurs : famille vs liberté, égalité des droits vs honneur.
Brrr, je n'ai pas l'impression d'être abusivement clair mais peut-être est-ce parce que le film m'a laissé cette impression de trop-plein, avec cette fin qui déborde un peu selon moi.
En tout cas un film intéressant, voyez-le et dites moi ce que vous en pensez.
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J'attendais beaucoup du film australien
On ne peut qu'être épaté par le début de 
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Suite des aventures de la paire Simon Pegg / Nick Frost, sorte de Laurel et Hardy modernes, sur Christoblog.
Je garde un vague souvenir, plutôt bon, du
premier
Le héros de 

Mouais bof, un rapide mot pour acter le fait
que j'ai été voir ce truc avec ma fille de 8 ans.

Suite à un échange de DVD avec pierreAfeu et heavenlycreature (une pratique qu'on pourrait d'ailleurs généraliser
entre blogueurs de confiance), je peaufine ma connaissance des performances du duo anglais Simon Pegg / Nick Frost.
Je recommande chaudement
réalité de la prévision, ou pas. Et de ce point de vue, le film est très réussi, puisqu'on passe alternativement d'une position à l'autre au moins 3 ou 4 fois. L'atmosphère de violence libérée et un peu zarbi est également très agréable, rappelant celle de Tarantino, ou des Coen d'


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: Non, et non, et non !
: Mouais, pourquoi pas
: A découvrir