Cellule 211
Cellule 211 vient de remporter le prix du jury du 20ème festival du cinéma
espagnol de Nantes. Il a raflé d'autre part 8 récompenses aux derniers Goyas - l'équivalent espagnol de nos Césars, enfonçant l'Agora d'Amenabar au passage. C'est un des plus gros succès
de tous les temps au box office espagnol.
Le pitch est le suivant : un jeune gardien de prison visite son nouveau lieu de travail la veille de sa prise de fonction. Une émeute éclate et il se trouve en situation de devoir faire semblant
d'être un détenu....
Le film commence comme un film de prison tendance Prison break, un peu maladroit et caricatural. Il vire ensuite au thriller, puis au thriller politique lorsqu'entrent en scène des
prisonniers de l'ETA. Par un enchainement très bien maîtrisé de l'intrigue il devient cornélien, puis cauchemardesque. Dans les dernières minutes, le cauchemar tourne à l'enfer.
Le film est tourné à l'américaine, avec une suprême efficacité et une violence parfois assez insoutenable. Les acteurs en prison sont très bons, ceux de l'extérieur très moyens. Le film ressemble
à une sorte de bulldozer qui avance inexorablement et écrase tout sur son passage. Mieux vaut avoir les nerfs solides pour le suivre jusqu'au bout. Si vous aimez les sensations fortes et n'êtes
pas trop regardant sur la subtilité....
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Tim Burton est il un auteur ?
Vu hier soir dans le cadre du festival espagnol de Nantes le dernier film de Carlos Saura. Le film a peu été montré pour l'instant (voir tout de même le site du /image%2F0894743%2F20201212%2Fob_e9d083_morse.jpg)
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Dans La tisseuse, le réalisateur chinois Wang Quan An conte une histoire qui fait écho à celle du Mariage de Tuya. Même actrice,
et finalement même enfermement dans des choix rendus difficiles, voire impossibles, par manque d'argent.
Nicolas Winding Refn est le réalisateur de films cultes réputés pour leur violence et leur caractère minimaliste (la trilogie Pusher, Bronson). Avec Le guerrier silencieux, il propose une expérience cinématographique radicale.
Damages constitue une sorte de parangon de la série moderne. Déstructurée, bien jouée, réalisée avec une qualité cinéma, esthétiquement chic, manipulant le spectateur avec des rebondissements spectaculaires.
Eastern plays ne serait qu'un film bulgare "de festival", montrant l'errance morale d'une jeunesse déboussolée,
s'il n'y figurait la figure infiniment émouvante de l'acteur Christo Christov.

Cet article est le premier d'une série
concernant la légende du Roi Arthur et des Chevaliers de la Table Ronde, qui comprendra des billets traitant de Sacré Graal des Monty Python, ainsi que de notre série nationale
Kaamelott.
la fidélité) et de concepts difficiles (Dieu, les raisons de vivre, le mal) ? Je n'en vois pas.
L'ayant raté à sa sortie, et intrigué par la déculottée que la réalisatrice Kathryn Bigelow a mis à son ex-compagnon, James Cameron, aux Oscars, je me suis dit qu'un petit vendredi soir avec les démineurs pouvait être intéressant.
Ce billet va tenter de résumer ce que je pense du début de la dernière saison de Lost, SANS GROS
SPOILERS.
Difficile de comprendre l'emballement médiatique autour de ce
film, si ce n'est de l'analyser à la lumière de la situation personnelle de Roman Polanski.
Il n'y a rien de vraiment photogénique dans la ville de Téhéran. Pourtant il est vrai que les films qui y sont tournés y trouvent un supplément d'âme, comme d'une certaine
manière les films tournés à New York. Ce sont peut-être ces files interminables de voitures, ses quartiers variés et sur lesquels flotte un petit quelque chose qui les unit quelque soit leur
standing : une sorte de qualité de vie, de tranquillité douce, de lumière spécifique jouant avec la poussière.
proche du
documentaire, qui n'est pas sans rappeler le néo-réalisme italien, dont il s'approche également par l'aspect inéluctable de la destinée de ses personnages. Il y a un peu du Voleur de bicyclette
dans Téhéran (Tehroun en VO)
Les histoires de couples (hétéro ou pas) du siècle dernier sont à la mode./image%2F0894743%2F20230603%2Fob_dfbc51_lareinedespommes.jpeg)
Le mariage de Tuya est le film (son troisième) qui fit connaitre le réalisateur chinois Wang Quan An à l'étranger. Il décrocha l'Ours d'or à Berlin en
2007.
: Non, et non, et non !
: Mouais, pourquoi pas
: A découvrir