Les derniers parisiens
En entrant dans la salle pour voir ce film, je ne m'attendais à rien. Je n'en avais pas entendu parler, et je ne connaissais pas les réalisateurs.
Les premières scènes montrent caméra à l'épaule un Pigalle sans fard. On ne comprend pas vraiment ce vers quoi va nous mener le film, et ce sentiment est plutôt ... agréable.
Reda Kateb campe un personnage attachant (même si on a vite envie de lui mettre deux baffes) : il trouve ici à mon avis son meilleur rôle. Le reste du casting est formidable.
Plus le film avance, plus il nous captive. Outre le tableau assez sidérant d'un quartier parisien qui semble filmé comme jamais auparavant (sauf peut-être dans le film Neige de Jean Henri Roger et Juliet Berto), les réalisateurs élaborent un drame fraternel qui n'est pas sans rappeler la dureté de Scorsese.
Au final, le film est très bon : il est à la fois doux et sec, puissant et concis.

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Il y a dans Moonlight un peu de la magie qui faisait le charme de Boyhood : faire ressentir l'épaisseur du temps qui passe.
On aura rarement autant ressenti le poids des traditions tribales et familiales que dans ce film.
On pense longtemps que le principal (et peut-être le seul) intérêt de ce court film documentaire réside dans le tableau saisissant qu'il dresse du chemin qui mène de la Corée du Nord à la Corée du Sud en passant par la Chine puis par la Thaïlande.
J'aime beaucoup Lucas Belvaux et peut-être encore plus Emilie Dequenne. J'ai donc été triste d'être un peu déçu par Chez nous.
Vous me connaissez, je ne porte dans mon coeur ni Guillaume Canet, ni Marion Cotillard.
Commençons par une évidence : le film est très classique dans sa forme.
A l'occasion de la sortie le 15 février du très beau film de Jeff Nichols
A la vision du nouveau film d'Andrea Arnold, il m'est difficile de penser autre chose que "Quel gâchis".
A l'occasion de la sortie en DVD et Blu-ray du chef d'oeuvre de Coppola
Je ne sais pas à quoi je m'attendais exactement en allant voir ce film, mais en tout cas pas à rire, à être ému et émerveillé.
De film en film Pablo Larrain s'affirme comme un réalisateur non seulement hyper-doué, mais aussi de plus en plus bankable
A l'image de son titre alambiqué, le dernier opus de Hong Sang-Soo pousse un peu loin le jeu de déstructuration de l'intrigue que le réalisateur coréen affectionne tellement.
: Non, et non, et non !
: Mouais, pourquoi pas
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