Le conte de la princesse Kaguya
Quelle beauté et quel incroyable célébration de la vie ! Voilà les premières impressions qui se dégagent lors de la vision de la dernière oeuvre d'Isao Takahata (Le tombeau des lucioles, Pompoko), l'autre maître des Studios Ghibli.
Trouvée miraculeusement dans un bambou, la princesse Kaguya est élevée par un couple de campagnards modestes. J'ai rarement vu la petite enfance aussi délicieusement montrée que dans ce film : être attendrissant sans être niais, c'est le génie des cinéastes japonais.
Las ! Le père décide de faire de sa petite fille une vraie princesse. Il l'emmène à la ville et lui fait enseigner les bonnes manières. La pauvre Kaguya dépérit, jusqu'à...
Incroyable melting pot de sentiments mêlés (émotion, panthéisme, tristesse, dépression, espoir, incrédulité), Le conte de la princesse Kaguya est une friandise à la fois acidulée et amère. On est tour à tour ému, révolté, triste et joyeux.
Servi par des dessins d'une stupéfiante beauté, parfois profondément originaux (le rêve de fuite) et d'autres fois, il faut le dire, d'une kitscherie embarassante (la fin), le film s'avère être au final un morceau de choix pour celui qui aime le Japon, ou l'animation, ou les jolis contes.
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Vu au Festival du film espagnol de Nantes en 2013.
Le propos du dernier film de Ronit et Shlomi Elkabetz est assez limpide : une femme israélienne souhaite divorcer de son mari, car elle ne l'aime plus (et probablement ne l'a jamais aimé). Comme les divorces sont sous l'autorité d'un tribunal rabbinique, il est nécessaire d'obtenir l'accord du mari. Ce dernier ne souhaite pas lui donner, bien qu'il n'ait rien à lui reprocher (ils sont séparés depuis 3 ans)./image%2F0894743%2F20240202%2Fob_7c1179_undertheskin.jpg)

: Non, et non, et non !
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