L'effet aquatique
On a déjà croisé les personnages d'Agathe, Samir, Anna et Ulfur dans un film précédent de la regrettée Solveig Anspach, Queen of Montreuil.
C'est donc d'abord avec un doux plaisir de retrouvailles tendres qu'on retrouve le monde poétiquement bargeot de la franco-islandaise.
La première partie du film, presque entièrement centrée sur la piscine Maurice Thorez de Montreuil (un monde, un univers !), est une magnifique histoire d'amour irraisonnée entre ces deux acteurs uniques que sont la gracile Florence Loiret-Caille et le dégingandé hébété Samir Guesmi. On se délecte dans ce jeu subtil et inutile de l'amour et de l'indifférence, supervisé par deux agents d'entretien célestes joués par Philippe Rebot et Esteban.
La deuxième partie islandaise est jouissive pour ceux qui ne connaissent pas ce merveilleux pays qu'est l'Islande (je pèse mes mots), bien qu'un peu anecdotique. Le film navigue alors dans un registre plutôt folklorico-poético-lunaire, mâtiné de satyre des institutions internationales, qui n'est pas sans déclencher de francs afflux d'endorphine.
Bon enfant, léger et délicat, un pur film d'été qui fait du bien.
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L'idée que le réalisateur du déroutant /image%2F0894743%2F20210721%2Fob_03e7c6_diamant.jpg)

Il y a une sorte de coolitude à être fan de La loi de jungle, si l'on en juge par les critiques hype, tendance Inrocks + Cahiers.
Je n'avais jamais entendu parler du chorégraphe Ohad Naharin avant d'aller voir ce film, et je suppose que je ne suis pas le seul.
Au moins, maintenant, Nicolas Winding Refn ne cache plus son jeu.
Il y a dans le cinéma de Paolo Virzi un allant et un élan, une générosité, qui pour ma part m'enthousiasment.
Dans sa première partie, A war ressemble à un film de guerre naturaliste, filmé dans un style quasi documentaire, et centré sur un soldat danois en service en Afghanistan./image%2F0894743%2F20250413%2Fob_757578_lelendemain-copie.jpg)
: Non, et non, et non !
: Mouais, pourquoi pas
: A découvrir