The unjust
A force de voir des thrillers coréens, on finit par devenir exigeant. Celui-ci n'a pas de date de sortie en France et je doute qu'il en ait une, car il est particulièrement confus et complexe à suivre.
Pour faire simple, il entrecroise (à un rythme tout coréen qui fait ressembler Tarantino à Refn) les destinées d'un flic ambitieux et prêt à tout, d'un procureur ambitieux et prêt à tout, d'un journaliste prêt à tout, de 2 truands par définition prêts à ..., d'un autre flic, d'un tueur en série, des supérieurs du flic et du procureur (prêt à ...), d'un autre tueur, des familles des uns et des autres, etc...
Inutile de dire que pour s'y retrouver c'est coton, à tel point que le réalisateur éprouve le besoin de mettre au début de son film des incrustations pour nous indiquer qui est qui. Le scénario est alambiqué à l'extrême (le mieux est d'imaginer un hamburger dans lequel on aurait mis 12 steacks, 5 tranches de fromage et 17 sauces différentes) et totalement irréaliste (le rebondissement concernant le tueur en série est un des trucs les plus improbables qu'il m'ait été donné de voir au cinéma).
Pour le reste, c'est l'efficacité coréenne dans toute sa splendeur, décors étonnants et scènes d'actions efficaces. Comme d'habitude les subalternes sont humilés (la pratique atteint ici des sommets, avec la généralisation du coup de pied dans le tibia) et les flics de base sont ridicules.
Si vous l'avez vu, faites moi signe...
Commenter cet article