Miroir N°3
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Le cinéma de Christian Petzold n'est pas ma tasse de thé. Je n'accroche pratiquement jamais à sa façon de filmer froide et désincarnée, à la distance qu'il impose de toute force entre ses personnages et nous.
Mais si ces procédés m'exaspèrent quand ils s'appliquent à une dense matière romanesque (comme dans le dernier Ondine), je dois dire qu'ils se marient plutôt bien à la forme de conte minimaliste que prend Miroir N°3.
J'ai été d'abord plutôt charmé par la plate froideur du réalisateur allemand, qui donne à voir un mal-être qu'on devine pesant chez Laura. Malheureusement, à partir de l'accident, les incohérences manifestes du récit m'ont beaucoup gêné : pourquoi Laura ne prévient elle personne ? pourquoi ne s'étonne-t-elle pas quand son hôte l'appelle Yelena ? pourquoi à l'inverse pète-t-elle un plomb quand elle comprend pour qui on la prend - alors que la situation est évidente depuis le début pour tous ?
Le film déroule son programme cahin-caha vers une fin peu surprenante, dans une sorte d'atonie émotionnelle qui ne favorise pas l'empathie. Restent les points forts habituels de Petzold (jeu d'acteur intéressant, mise en scène élégante), mais qui ne parviennent pas à me convaincre complètement, une fois de plus.
Christian Petzold sur Christoblog : Barbara - 2012 (**) / Phoenix - 2014 (**) / Ondine - 2020 (*)

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Pour une fois, la publicité de l'affiche ("La Palme du public et de la presse") n'est pas mensongère./image%2F0894743%2F20250103%2Fob_74029d_jack.jpg)
Considéré comme l'un des cinéastes allemands les plus importants, pilier de l'Ecole de Berlin, Christoph Hochhausler produit des films qui m'ennuient profondément.
Qu'il est agréable parfois de voir un bon film académique ! Dans Le labyrinthe du silence, vous chercherez en vain une quelconque originalité du point de vue cinématographique. L'histoire qu'il raconte est par contre passionnante, les acteurs excellents, et le scénario formidablement écrit./image%2F0894743%2F20250901%2Fob_960d5a_phoenix-copie.jpg)

Oh boy commence comme un Woody Allen : une photo en noir et blanc au grain travaillé, des airs de jazz d'un autre siècle, un anti-héro qui vole d'humiliation en désillusion. On pense fugitivement que le film va évoluer vers une version arty cheap de Oslo, 31 août (24 heures, c'est le temps de faire des retrouvailles et des bilans existentiels), mais malheureusement Jan Ole Gerster est loin d'avoir le talent de Joachim Trier.
: Non, et non, et non !
: Mouais, pourquoi pas
: A découvrir