Une éducation
Les histoires de couples (hétéro ou pas) du siècle dernier sont à la mode.
L'année dernière Sam Mendes nous donnait de tristes Noces rebelles datées fifties, et en 2002 Todd Haynes offrait un aperçu gay (contrarié) de la même époque, dans Loin du
paradis. Cette année, ce sont les sixties qui mènent la danse à travers toute une gamme de Men : la série Mad Men, dont je parlerai bientôt
sur ce blog, A serious man des Coen (1967) et A single man de Tom Ford (1962).
Une éducation débute en 1961, de l'autre côté de l'Atlantique, en Angleterre. Une jeune fille de 16 ans, belle, intelligente, cultivée, tombe amoureuse d'un homme de plus de 30 ans,
brillant, riche, qui lui fait découvrir la vie dont elle rêve (le jazz, Paris, etc).
Va t'elle abandonner ses études et une perspective de promotion sociale pour se marier avec lui : that is the question !
Le film vaut dans sa première partie par le jeu particulièrement réussi de lui (un Peter Sarsgaard aux airs de Jack Bauer assagi) et de elle (superbe et rayonnante Carey Mulligan). Le scénario du
grand Nick Hornby tient la route et nous maintient dans un état de malaise latent particulièrement réussi. Malheureusement la fin est un peu moins bonne, et la toute fin, que je ne révélerai pas,
me laisse un goût d'inachevé et de "je ne sais pas comment finir".
Mais bon, il y a de la qualité anglaise là-dedans, BBC films oblige, et donc c'est pas mal du tout.
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