Un château en Italie
Quel intérêt à aller voir Un château en Italie si on n'est pas de la famille Bruni-Tedeschi ?
A priori, peu. Et a posteriori, pareil.
Organisé autour d'un découpage en saison (c'était la mode à Cannes cette année, cf le Ozon), Un château en Italie est le prototype du film bobo qui se regarde le nombril. Pas désagréable par ailleurs, mais dont la part autobiographique ne doit intéresser que la réalisatrice et ses proches.
Il est d'ailleurs curieux de constater que le personnage du frère, qui devrait être très émouvant, ne parvient jamais à l'être vraiment.
Garrel est insupportable, on a réellement envie de lui coller deux baffes (encore plus que d'habitude, je veux dire) et l'amour avec Louise sonne résolument faux. Beaucoup de scènes paraissent bancales, et beaucoup d'autres font franchement cul-cul : ces arbres qu'on abat, par exemple !
Bref, le film est faiblard et c'est peut-être Xavier Beauvois qui le sauve du naufrage. Il est un peu mystérieux que le film ait pu être en sélection officielle à Cannes.
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