The amazing Spider-Man

Alors, alors, voyons un peu. Depuis que je me suis initié au film de super-héros, je ne m'arrête plus.
Celui-ci est un remake du film de Sam Raimi, qui donnait en 2002 un nouveau souffle au genre, et que j'avais bien aimé.
Les Américains inventent donc un nouveau concept : le recyclage décennal de la nouveauté. Ainsi, en 2022 vous pourrez peut-être voir un remake du film de Mark Webb, qui lui-même copiait Sam Raimi, qui d'ailleurs lui-même succédait à plusieurs films et feuilletons.
Et pour pousser le concept à son paroxysme, chacun de ces remakes de remake pourra enfanter de suites qui seront elles-mêmes des remakes de suites. Ou pas.
Bref, tout cela n'a aucun intérêt. Comme le film. Pourtant, je l'ai vu dans des conditions pratiquement optimales : en 2D et en VO. Ce qu'il y a d'incroyable dans ce type de produit (on renâcle à écrire oeuvre, ou même film) c'est l'apparente exigence d'éviter toute sorte d'originalité.
Le résultat est donc hyper-formaté, ne ménageant aucune surprise et ne présentant aucun intérêt. Ah si, il y a une scène de 34 secondes qui vaut le coup (le film dure 2h17) : un bibliothécaire écoute de la musique au casque dans un silence total quand un combat dantesque se déroule à l'arrière-plan.
A part ça, tout n'est que chemin déjà parcouru, clichés vus 1000 fois et redites pénibles. A fuir.
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