Du vent dans mes mollets
/image%2F0894743%2F20250308%2Fob_fe8b2c_duvent.jpg)
De certains films on a presque honte de dire du mal.
Ainsi, Du vent dans mes mollets, le dernier film de Carine Tardieu, est bien mignon, et pétri de bons sentiments. Les couples désunis s'y réunissent après un léger trauma, les troubles de l'enfance y sont montrés avec sensibilité, et le sentiment tragique de la vie y est exposé avec légèreté et un certain sens du rythme.
Bref, le film n'est pas mauvais, et il faudrait être bien cruel (ou alors de retour de vacances, et mal luné) pour dire qu'il est aussi un peu maladroit, qu'il manque totalement d'unité stylistique et que le jeu des acteurs y est assez approximatif.
Comme ce n'est pas mon cas, je signalerai seulement que les petites filles sont extras, qu'Isabelle Carré est parfaite (mais peut-elle ne pas l'être ?).
Allez, vous ne raterez pas un moment crucial de l'histoire du cinéma en allant à la pêche plutôt qu'en allant voir ce film, mais vous ne vendrez pas non plus votre âme de cinéphile exigeant en y allant.
Commenter cet article