Every thing will be fine
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Difficile de trouver quelque chose de bon dans le dernier film de Wim Wenders.
La mise en scène est pachydermique, le montage semble fait à la tronçonneuse, la musique est une sorte de brouet néo-hitchcockien.
La photographie est souvent d'une laideur absolue (des lumières trop bleues, trop rouges, trop oranges).
Les acteurs semblent enfermés dans une gangue qui les cantonne stictement à leur rôle. James Franco inspire ainsi deux sentiments différents : l'envie de lui botter le cul, et celui de lui donner des baffes.
Le scénario ressasse sans originalité les thèmes du deuil et de la culpabilité, suite à un accident de la route.
Seules lueurs dans le film, la scène initiale de l'accident et celle de la fête foraine, dans lesquelles Wenders parvient à instiller un soupçon de malaise, et à ressembler (de loin) à du bon Polanski.
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