Hippocrate
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Je n'aime pas tellement Vincent Lacoste.
Oui, je sais, lancer la critique d'un film sur des bases aussi étroites en terme d'analyse filmique n'est pas très glorieux, mais je n'y peux rien : je trouve qu'il a une palette de jeu très limitée. Il joue par exemple ici un rôle de jeune interne exactement sur le même ton que dans le très poussif film de Riad Sattouf, Les beaux gosses.
Sa faible prestation m'a empêché d'adhérer au film, même s'il semble assez réaliste, aux dire des professionnels du milieu médical.
Hippocrate court beaucoup trop de lièvres à la fois pour être intéressant : il se veut descriptif (la micro société hospitalière), dénonciateur (le manque de moyens), et bien sûr moral (l'euthanasie). Toutes les pistes ouvertes sont traitées légèrement sur la base de poncifs éculés. On est sidéré par l'accumulation de coïncidences et de concomittances douteuses à visées démonstratives : la mort par manque d'ECG (ou pas ?) + la vieille femme à réanimer (ou pas ?).
Si Reda Kateb tire son épingle du film, c'est bien le seul : Jacques Gamblin n'est par exemple pas crédible du tout.
Hippocrate, c'est donc du Urgences low-fi, mixé à la sauce syndicale.
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