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Christoblog

Red road

Les mots manquent pour parler d'un film tel que Red Road, tant la décharge émotionnelle qu'il procure est forte.

Ceux qui ont été ébloui par le deuxième film d'Andrea Arnold (Fish Tank) le seront aussi par le premier, même si Red Road est plus sombre, plus désespéré, et moins facilement accessible que Fish Tank.

Pendant la première heure du film, on suit Jackie, un peu paumée, employée dans une société de vidéo surveillance. Jackie regarde la vie des rues de Glasgow à travers ses caméras urbaines .

Elle semble particulièrement s'intéresser à un homme, qu'elle n'a pas l'air de connaître. Elle va même passer "de l'autre côté du miroir" en rencontrant cet homme. Pourquoi ?

Dans la dernière demi-heure du film, le scénario va s'épanouir comme une fleur carnivore malfaisante et la réalité - mortifère, belle, insupportable - va exploser comme une bombe à retardement.

La mise en scène est déjà exceptionnelle : méticuleuse et parfaitement travaillée, et en même temps traversée par une sensibilité et une sensualité remarquables. Des situations triviales, sublimées par la grâce de la caméra.

Deux films, deux réussites majeures. Qui dit mieux ?

 

4e

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H
J'ai découvert Red Road en 2006 lors d'un festival... Ce film m'a laissé un souvenir indélébile. Complètement passé inapercue lors de sa sortie (alors que lui aussi avait permis à Andrea Arnold de remporter le prix du jury) je suis content de voir que le succès du Magnifique Fish Tank le remette en avant. Andrea Arnold est déjà un très grand nom du cinéma!
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F
Ça donne envie !
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