Ghost dog
Le cinéma, c'est comme la cuisine : les bons ingrédients ne font pas forcément les meilleurs plats.
Exemple. Jarmusch est un réalisateur solide, RZA arrive à installer une bande son à tendance rap / trip hop assez plaisante, Whitaker est plein d'humanité, le contraste philosophie asiatique /
clan mafieux décrépit / culture black pourrait être (d)étonnant, les scènes d'action sont bien tournées, il y a dans le film ces petites pincées de poésie qui pourraient le faire s'envoler (les
pigeons, le bateau sur le toit, le Français du marchand de glace) : voilà, tout y est, mais la sauce ne prend pas, à cause notamment de quelques longueurs, quelques lourdeurs.
Mystère de la tambouille cinématographique.
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