Les promesses de l'ombre
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Cronenberg n'a plus tout à fait l'insolence souveraine et malsaine de ses débuts.
Il garde par contre un art de la mise en scène tout en subtilité et en sobriété.
A ce titre, les dix premières minutes des Promesses de l'ombre sont exceptionnelles : montage parfait, musique excellente, direction d'acteurs exemplaires (je suis tombé cinématographiquement amoureux de Naomi Watts dans Mulholand Drive, et là rebelotte), mise en scène fluide et discrète.
Les trois acteurs sont vraiment incroyables. Vincent Cassel impayable en gay refoulé, Viggo Mortensen aiguisé comme une lame de cutter, et Naomi .... j'ai déjà dit. Progressivement le film perd cependant un peu de son intérêt et je peine d'ailleurs à me souvenir précisément de son dénouement, mais peu importe, la petite musique de Cronenberg fait son effet.
La scène dans le sauna est vraiment une scène d'anthologie. Vraiment.
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