Perfect sense
Impression bizarre de revoir Contagion, avec tous ses défauts et aucune de ses (rares) qualités : un casting prestigieux et honteusement mal utilisé (ici Eva
Green et Ewan McGregor), une incapacité à nous faire ressentir la réalité d'une pandémie, des scènes de rue complètement artificielles, un enchaînement de situations qui exclut tout suspense, une
artificialité de chaque instant.
On ne s'intéresse donc pas l'ombre d'une minute à cette romance sur fond de fin du monde qui voit l'humanité perdre ses cinq sens.
Deux questions fondamentales m'ont donc taraudé l'esprit devant ce navet abyssal (dont les distributeurs, pour une fois inspirés, n'ont pas voulu) :
1 - dans quelle catégorie ranger le sens qui fait ressentir ce qui se passe à l'intérieur du corps ?
2 - qu'aurait donné le film si la perte des sens avait suivi un autre ordre (et mon esprit enfiévré d'imaginer les dizaines de possibilités) ?
Le réalisateur du film, David MacKenzie, est peu connu. Il est probable que cette situation perdure.
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