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Christoblog

Miss Bala

J'ai vu ce film lors du Festival des 3 continents 2011, et j'en garde un souvenir ému.

Le film commence comme un nième opus sud-américain montrant comment une fille pas très riche cherche à briller en s'inscrivant à un concours de beauté (et je jure qu'elle a des atouts - cf photo ci-contre !).

Mais très vite, elle se trouve emportée dans une affaire criminelle, malgré elle, dont elle ne va pas parvenir à sortir. Le film fonctionne donc sur un principe type "After Hours", enchaînement haletant et inévitable de situations de plus en plus problématiques pour l'héroïne, jusqu'à un climax ... dont je ne parlerai pas.

Miss Bala est un thriller de haute qualité, que nombre de productions US pourraient prendre en exemple.

L'actrice principale, outre sa plastique exceptionnelle, donne un visage résolu et rationnel à cette aventure un peu abracadabrante. On guette avec elle la moindre échappatoire, et le film est absolument réaliste de ce point de vue. Il est servi par des acteurs très crédibles (le malfrat à sang-froid est glaçant) et une production haut de gamme (rien de moins que Diego Luna et Gabriel Garcia Bernal aux manettes). Miss Bala a représenté le Mexique aux Oscars, et il donne du pays un tableau en creux qui, s'il n'est pas flatteur, est passionnant.

Des sensations, de l'émotion, du suspense, de l'exotisme, je conseille vivement Miss Bala.

 

3e

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N
Il m'a bouleversée et hantée depuis le Festival des Trois Continents nantais 2011 au point que je ne saurais le revoir... La violence infligée à la population mexicaine d'aujourd'hui concentrée<br /> dans une jeune fille volontaire mais à la méfiance encore endormie. C'est terrifiant sur le fond et cependant on tient, la plastique de l'actrice principale y aidant grandement... Inégal à l'image<br /> à cause de scènes un peu trop bout à bout mais toujours fort, excellemment filmé (ce moment d'effroi quand la silhouette masculine descend et que la demoiselle se planque, ouaille !). D'abord<br /> arrive une espèce de Charles Bronson modèle réduit à voix douce, sourire félin et biftons baladeurs. Il joue les frères ennemis dans le style raffiné des psychopathes (métaphore des nébuleuses<br /> contemporaines des cartels de drogue aux tyrans d'Amérique Latine, tous les traquenards induits par la finance actuelle avec les Etats complices). La démonstration s'avère brillantissime (cette<br /> scène du premier traquenard !), on est plongés dans ce double jeu et on découvre les chiffres ahurissants, les sous que cela rapporte et les morts. Un style rappelant "Même la Pluie" du producteur<br /> exécutif associé Gabriel Garcia Bernal. Seul baume, voir aller et venir cette jolie brune prise en tenaille, elle et ses proches, c'est vraiment le seul cadeau qui nous est fait. Car, en droit fil<br /> de l'actualité pure et dure, le réalisateur s'en tient aux clichés machistes de base. Nul apport de malice sentimentale pour atténuer, on en sort ébloui(e) mais... pantelant(e)!
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A
J'ai très envie de le voir moi aussi, il était au NYFF l'année dernière avec de très bons échos.
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C
<br /> <br /> Je le conseille !<br /> <br /> <br /> <br />
F
Je l'ai de côté depuis un bail et ton article m'encourage très vivement à le regarder enfin ! Je t'en remercie et t'en dirai des nouvelles ! :)
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