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Christoblog

Le prénom

Le prénom permet de passer un bon moment, et c'est déjà ça.

Bien sûr, il s'agit quasiment de théâtre filmé, l'action se déroulant le temps d'une soirée entre amis d'enfance, dans un appartement parisien (dont le décor a été intégralement construit pour les besoins du film).

L'impression d'être au théâtre est renforcée par le fait que les comédiens principaux du film jouaient également au Théâtre Edouard VII, où la pièce à été donnée plus de 200 fois (sauf Charles Berling). C'est peut-être pour cette raison que le film semble si efficace, du moins dans ses deux premiers tiers, avec un rythme enlevé et des réparties qui font mouche, quittant (un peu) les sentiers battus de la comédie franchouillarde de repas bourgeois.

La fameuse histoire du prénom n'est que le prétexte initial à un grand déballage, à la fois amusant, tendre et cruel.

J'ai tout particulièrement aimé la prestation de l'incroyable Guillaume de Tonquédec, décisif en timide un peu mou, que les autres prennent pour un homo (la preuve : il écoute Etienne Daho et porte des chemises oranges), ce qu'il n'est pas, comme le twist final le révèlera. Bruel est absolument convainquant en quarantenaire qui a réussi, face à un Charles Berling campant idéalement le bobo de gauche, qui lit Télérama et n'a pas de télé. Les deux actrices (Valérie Benguigui et Judith El Zein) sont au diapason.

Un divertissement de qualité.

 

3e

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N
@ Verve, Neil et Bob Morane : les familles qui en ch... depuis des lustres ont quand même de quoi se consoler avec des divertissements de ce type du fait qu'ils dédramatisent les affres du<br /> quotidien en théâtralisant justement, enfin de mon point de vue de spectatrice lambda (Potiche, Carnage ou Le Prénom). Il existe plus fin, moins tape-à-l'oeil, sauf que le grand public n'en<br /> bénéficiera pas, par exemple le récent "Querelles" iranien, une pépite hélas sous-exposée, donc marginale !
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N
C'est envoyé énergiquement, le fait d'une caméra décidée à en découdre, qui balaie les rues de Paris à grandes louchées de voix-off suggérant les démarrages des meilleurs Woody Allen. Sans doute un<br /> peu trop classique, précieux ou convenu côté forme. Des stéréotypes sans surprise, quelques faiblesses de dialogues, des redondances... Trop bavard, n'en jetez plus. La suite justifierait toutefois<br /> de revenir aux présentations, merci d'avance au dvd. Possible donc, pour qui n'a jamais regardé la pièce, de s'ennuyer à ces rêveries intellos stériles, de se dire "encore des bobos répandus" ! Ils<br /> sont certes complices enchaînés, rappellent le grincement repris récemment dans le "Potiche" d'Ozon. Or, ces vus et revus, ces propres sur eux, bien masqués derrière leurs piques indirectes,<br /> réticents à écailler leur vernis de bcbg basculent, l'adrénaline au paroxysme, le vitriol même, j'ai pensé à "Carnage" de Polanski... En diffèrerait juste la post-crise... C'est sans doute un peu<br /> plan-plan, toutefois un excellent tonique à l'intention des familles, toutes les familles, les extraits racoleurs de la bande-annonce gomment totalement ce point de détail inestimable !
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<br /> <br /> Le parallèle avec Carnage s'impose, mais j'ai préféré la verve franchouillarde à la maîtrise américaine.<br /> <br /> <br /> <br />
N
Moui c'est pas mal, sans plus quoi. Trop de théâtre filmé tout de même, et trop d'humour gras ou de clichés. Mais bon...
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B
Je n'ai pas été convaincu, m'attendant à être sunjugé aux dires des uns et des autres. Pas mal, inégal et classique je trouve, avec aussi un peu trop le ton théâtreux dans le jeu.
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C
<br /> <br /> Bon, c'est pas fabuleux, mais cela m'a amusé.<br /> <br /> <br /> <br />
F
Ah ben si même toi tu as aimé...
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C
<br /> <br /> Oh c'est pas un chef-d'oeuvre, mais j'ai trouvé cela bien mieux que Carnage par exemple.<br /> <br /> <br /> <br />