Les amants passagers

Malheureusement pas grand-chose à sauver dans cet Almodovar mineur, si ce n'est le générique pimpant, typiquement movida revival
Les tics du réalisateur espagnol ne fonctionnent pas du tout dans cette comédie prétendument loufoque. Les stewarts sont tous gays façon Cage aux folles, mais ça ne fait plus rire grand-monde depuis que Michel Serrault est mort, j'imagine.
Les anecdotes concernant les différents personnages sont inintéressantes au possible, le summum de l'ennui étant généré par les scènes tournées en dehors de l'avion, complètement fades et inutiles.
L'impression générale est celle d'un laisser-aller coupable, d'une friandise bon marché bâclée, d'une bande-annonce dont on aurait allongé la sauce.
Le passage comédie musicale évoque un vieux clip des années 80 tourné à peu de frais dans le garage d'un étudiant en cinéma, la vulgarité atteint des sommets de non-drôlerie, et les dernières scènes ajoutent encore au ridicule du film. Indigne du maître.
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