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Christoblog

Cloud atlas

http://fr.web.img5.acsta.net/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/92/29/61/20193100.jpgCloud Atlas est intellectuellement stimulant et plastiquement gratifiant.

Pour ce qui est de l'intellect, rappelons comment le film est construit : 6 histoires apparemment sans rapport entre elles s'entrecoisent par la grâce d'un montage très calculé pendant 2h45. Trois de ces histoires se déroulent dans le passé, une dans le présent, une dans l'avenir, et la dernière... on ne sait pas.

Chacune de ces histoires ne suffirait pas à elle seule à fournir la matière à un long métrage (sauf peut-être celle de Somni). Elles ont certes chacune un intérêt en terme de narration comme de rapports psychologiques, mais elles se trouvent sublimées par leur mise en perspective réciproques.

Si le scénario (et le roman je suppose) offre des relations un peu anecdotiques (tel livre, lettre, lieu ou bijou se retrouve dans plusieurs histoires), c'est surtout l'art purement cinématographique du montage qui donne à Cloud Atlas son charme si particulier : c'est la première fois que je vois des histoires aussi différentes dans leur style (comédie, aventure, histoire, SF) se répondre avec un tel naturel. Les effets de montage sont surprenants : une porte se ferme dans une époque, une autre s'ouvre dans le plan suivant. Le vertige visuel de l'entrelacement est amplifié par le fait que les acteurs se retrouvent dans plusieurs épisodes, à peine reconnaissables parfois.

La construction du film est de ce point de vue une franche réussite.

Deuxième aspect positif du film, c'est sa perfection visuelle. Autant L'odyssée de Pi paraissait lourdingue et factice, autant les mondes décrits ici sont confondants de réalisme. Ma préférence va à la partie concernant le musicien, pour son ambiance anglo-romantique très réussie, et à l'histoire de Somni, visuellement splendide. 

On a véritablement l'impression d'avoir vu plusieurs films en sortant de Cloud atlas, qui pourtant sont tout à fait cohérents entre eux et n'en forme... qu'un.

Quant au discours philosophico-mystique que je craignais, il est limité à une portion congrue, d'ailleurs plutôt orientée vers une réflexion morale. Il est en effet plus question dans le film de ce qui guide nos actes, les choix moraux que nous effectuons et de leur conséquences, que d'élucubrations mystico-panthéistes comme chez Malick. Tant mieux.

Au final, force est de reconnaître que Cloud Atlas est une sorte de morceau de bravoure.

 

3e

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C
Extraordinaire. Je n'arrive toujours pas à m'en remettre. Cloud Atlas est selon moi l'un des plus grands films jamais réalisés. Un montage parfait, une réalisation efficace, un scénario brillant :<br /> le film de mes rêves, qui s'installe dans la longueur sans jamais ennuyer, qui passionne. Bref, j'éxagère peut-être, mais pour moi, il y aura un avant et un après Cloud Atlas :D
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C
<br /> <br /> Je comprends ton point de vue, le film représente une émulation intellectuelle hors du commun.<br /> <br /> <br /> <br />
V
Tout à fait d'accord avec cette chronique : le montage transcende une série d'histoires qui auraient pu satisfaire un film à sketches ordinaire.
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C
<br /> <br /> Merci d'avoir visité Christoblog !<br /> <br /> <br /> <br />
A
Tout à fait d'accord avec cette critique. Je suis également sortie de cette séance enthousiasmé par le film que je venais de voir.<br /> Pour la dernière histoire, je ne suis pas d'accord quand vous dites qu'on ne sait pas quand elle se passe. Pour moi, il est évident qu'elle se déroule dans un monde post apocalyptique. Si vous<br /> dites cela pour ne pas dévoiler l'intrigue, alors au temps pour moi, vous pouvez vous autoriser à modérer ce commentaire :)
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C
<br /> <br /> Pour la dernière histoire, avec l'esprit vraiment tordu, on pourrait penser qu'elle se passe avant le début de l'humanité par exemple, ou dans un monde parallèle...<br /> <br /> <br /> <br />