Le journal de Bridget Jones
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Ce n'est certainement pas son intrigue éculée, basée sur les pires poncifs de la comédie romantique, qui fait l'intérêt du Journal de Bridget Jones, mais plutôt le personnage de Bridget lui-même, jouée par l'incroyable Renée Zellweger.
Bridget ne répond en effet pas vraiment aux canons de beauté hollywoodien : légèrement enveloppée, pataude, et pas aussi directement aguichante qu'une Scarlett Johansson. Bridget a quelques kilos en trop, mais aussi une inaptitude à se comporter normalement en société, ce qui génère plusieurs scènes désopilantes.
Le film a ceci de sympathique qu'il n'offre pas la possibilité à Bridget de s'améliorer, contrairement à ce qu'on aurait pu imaginer : elle restera aussi gaffeuse et maladroite du début jusqu'à la fin.
Ajoutons à cela que la réalisatrice Sharon Maguire, qui reviendra aux manettes 15 ans plus tard pour Bridget Jones baby, parvient à insuffler un dynamisme et une vivacité qui ne faiblit pas tout au long du film : on prend donc un réel plaisir à regarder ce qui constitue un joli portrait de jeune femme et un réjouissant divertissement, typiquement british.
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