Gagarine
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Faux documentaire, vrai film onirique, Gagarine pose un problème au critique consciencieux et objectif que je suis.
D'un côté il faut reconnaître au film un élan vital exceptionnel, une sensibilité à fleur de peau qui fait parfois mouche, et enfin une façon de filmer la banlieue qu'on a rarement vu. Parmi les autres points forts du film, une idée de scénario géniale, très bien mise en scène : la reconstitution d'une cellule spatiale dans l'immeuble abandonné.
De l'autre, de nombreuses maladresses difficilement pardonnables. Un casting très approximatif : un Finnegan Oldfield encore plus mauvais que d'habitude (si c'est possible), une Lyna Khoudri transparente, un Alséni Bathiny un peu asthénique. Il y a aussi dans Gagarine des ruptures de ton qui tombent un peu à plat et une sorte d'emphase naïve (la fin !) qui posent problème.
Au final, je ne sais pas trop quoi penser de ce film sympathique mais imparfait. A vous de voir.
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