Kingsman
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En matière de divertissement pur, difficile d'imaginer plus jouissif et plus décontracté que ce premier Kingsman.
Le film ressemble à ces vieux James Bond dans lesquels ce dernier était vraiment anglais, et ne s'était pas encore nolanisé.
Prenez d'abord un scénario malin (et à tiroir) : comment devient-on agent secret ?
Ajoutez des acteurs au top de leur caricature : un Colin Firth plus précieux que jamais, un Samuel L. Jackson zozotant et dégingandé, des seconds rôles parfaits. Tout cela dans un bain d'élégance british.
Secouez au shaker d'une idée ou allusion par minute (le JB de James Bond, Jason Bourne, Jack Bauer par exemple). Fignolez le tout en ajoutant une bande-son entraînante, des décors parfaits et des scènes cultes (l'église !!), des rebondissements incessants : vous obtenez un pur plaisir de spectateur.
Enfin, le voici le film dans lequel : le héros peut mourir au débotté après avoir trucidé gratuitement plusieurs dizaines d'innocents, un autre héros peut recouvrer un surcroit d'énergie à la perspective de sodomiser une princesse scandinave, des méchants voient leur chef exploser en feu d'artifice, on boit un cognac napoléonnien en l'honneur d'un mort.
Un festival d'intelligence créatrice comme je n'en n'avais pas vu depuis longtemps !
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