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Christoblog

Tristesse club

Tristesse club cumule tous les poncifs du film d'auteur français récent : road movie provincial (merci le financement des régions), fratrie dissemblable réunie à l'occasion de la disparition de la figure paternelle, scènes décalées à la limite de l'irréel, masculinité défaillante.

Vincent Mariette ne parvient jamais à transcender son histoire improbable et ses stéréotypes marqués : Laurent Lafitte en super beauf (mais au fond, c'est un garçon si sensible), Ludivine Sagnier minaudant en femme-enfant fatale, Vincent Macaigne en cocker puceau énamouré.

Il résulte de cet embrouillamini lourdingue un ennui pesant et un intense sentiment de gâchis. Comment peut-on tourner des films aussi peu originaux, aussi auturo-nombrilistes que celui-ci ? On a presque honte de voir des comédiens qu'on aime se fourvoyer dans des inepties de ce genre. Présenté comme une comédie, le film n'est ni drôle, ni émouvant, ni tendre. Il est raté.

 

1e

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B
Voici une critique bien négative. Je pense que ce jour-là, ta digestion, Chris, se passait mal. Il y aurait toute une étude (sur soi-même) à opérer. Deux cas de figure : je suis en pleine forme, je viens de tomber amoureux, le soleil brille et je vais au cinoche voir un film mineur : quelle merveille !!! J'ai mal digéré, mon ex m'a cassé les c..., ma banque me talonne : ce chef-d’œuvre plébiscité par la critique (parisienne), quelle nullité ! <br /> Bref, pour en revenir au petit bijou de Vincent Mariette, j'ai adoré ce road-movie provincial (sans pourtant avoir mangé une choucroute auparavant, plutôt une délicieuse fondue savoyarde !) ; c'est vraiment original, drôle, émouvant, tendre, à la fois léger et grave. Pas de stéréotypes ici, mais une interprétation au poil, juste, une belle réflexion à la Marivaux post-moderne sur la famille en miettes, les tourments de l'asexualité et de la timidité conjuguées et aussi la démission du père qui se rachète in extremis. Tout ça, sans lourdeurs ni poncifs. Que du bonheur !
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