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Christoblog

Articles avec #pierre richard

A cause des filles..?

J'ai une sympathie particulière pour Pascal Thomas, qui trouve sa source dans le plaisir éprouvé il y a bien longtemps à la vision de films comme Pleure pas la bouche pleine (1973), ou Les maris, les femmes, les amants (1988).

Malheureusement, je ne peux pas dire autre chose que beaucoup de mal de sa dernière production, qui est une véritable catastrophe artistique. Le film est une succession de saynètes autour des relations amoureuses, basées sur les confidences que s'échangent les participants à un mariage raté (le futur mari s'est barré).

Ces petits tableaux composés poussivement ne sont ni drôles, ni originaux. Je ne sauverai de cette calamiteuse série que l'histoire de la jeune femme qui ne supporte pas que les poèmes de Beaudelaire (sic) tatoués sur tout le corps de son amant soient entâchés de fautes d'orthographe.

Le casting, pourtant séduisant sur le papier (José Garcia, François Morel, Rossy de Palma, Irène Jacob), est outrageusement mal dirigé. La scène finale est un massacre hideux, dans lequel une figure tutélaire de la comédie française (Pierre Richard) est sacrifiée. 

Un naufrage à éviter par tout moyen à votre disposition.

 

1e

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Paris pieds nus

Ceux qui ont déjà vu un des films précédents du duo Abel / Gordon ne seront pas dépaysés.

La recette est en effet toujours un peu la même : univers décalé, gags visuels poétiques et burlesques, incroyable prouesse physique de Fiona Gordon. La machine tourne rond, mais c'est toujours la même musique : pas désagréable, mais déjà connue.

Les autres découvriront probablement avec surprise et délice ce curieux croisement de Buster Keaton et Solveig Anspach, qui manie avec une méticulosité rare l'art du contre-pied, et qui marie comme nul autre la réalité la plus plate à l'élucubration la plus bizarre.

Le film est rehaussé par l'apparition subtile d'Emmanuelle Riva et de Pierre Richard, par l'utilisation très habile des décors parisiens (moins convaincants toutefois que ceux du Havre dans La fée).

On peut regretter que Paris pieds nus ne creuse pas plus la veine de noirceur loufoque qu'on voit apparaître lors de la belle scène de l'oraison funèbre, parfaitement politiquement incorrecte.

Je résume : pas désagréable, mais pas strictement nécessaire si vous êtes déjà connaisseur.

Le duo Abel / Gordon sur Christoblog : La fée - 2011 (**)

 

2e

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