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Christoblog

Articles avec #daniel bruhl

2 days in New York

Je me souviens à peine du premier film de Julie Delpy, 2 days in Paris, et il y a fort à parier que 2 days in New York suive le même chemin vers mes neurones oubliettes.

Ce n'est pas que l'expérience soit désagréable. Elle est même au début assez plaisante, bien que jouant sur l'éternelle image des Français indisciplinés, bouffeurs de cochonailles et querelleurs. Les Gaulois, quoi !

Ici le petit plus est apporté par un Chris Rock ahuri et civilisé, qui entretient de long dialogues avec une effigie d'Obama. Le père de Julie Delpy himself est très bien lui aussi, en vieil anar victime d'un récent veuvage.

Pour le reste pas grand-chose à signaler. D'un point de vue formel, le film essaye plein de trucs assez moyens et très hétéroclites : voix off, théâtre de marionnettes, photos de famille, montage hyper-rapide.

Le scénario s'épuise vite, tourne un peu à vide vers le milieu du film, esquisse quelques pistes non exploitées pour finir en happy end consensuel. Le meilleur moment du film est probablement l'apparition de Vincent Gallo en acheteur d'âme anonyme.

A voir, à la limite.

 

2e

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La comtesse

J'attendais beaucoup de ce film, que j'avais raté lors de sa sortie en salle. Peut-être trop.

Je m'attendais à quelque chose de très noir, de très gothique, et finalement c'est presque une bleuette à l'eau de rose que conte le film.

La comtesse Erzsébet Bothory perd son mari, elle est très puissante, a de nombreux amant(e)s, mais tombe particulièrement amoureuse d'Istvan Thurzo. Elle pense que le sang des vierges l'empêchera de vieillir et du coup en trucide quelques centaines.

Le film, bien qu'abordant un sujet fort différent, m'a fait penser à La Princesse de Montpensier par la qualité de sa reconstitution historique. Le casting y est évidemment bien meilleur, même si Daniel Brühl n'est pas très charismatique.

Ce qui cloche un peu, c'est qu'on sent trop la présence de Julie Delpy, actrice, réalisatrice et coeur battant du film. Elle impose tellement sa personnalité que le personnage de la comtesse a du mal à exister. D'autre part, la multiplicité des propos qu'esquisse le film (les relations homosexuelles, la sorcellerie, l'amour, l'Histoire, le complot) nuit un peu à sa densité. On finit presque par perdre de vue l'horreur des crimes commis, et surtout, leur raison profonde nous reste curieusement inconnue.

Qui trop embrasse mal étreint.

Film ambitieux et tout de même plaisant à regarder, La comtesse donne l'impression d'être un devoir de maths réalisé par une élève douée et appliquée, mais qui manque de conseils avisés pour être vraiment brillante.

 

2e

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