Marco, l'énigme d'une vie
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En visionnant Marco, l'énigme d'une vie, je n'ai pu m'empêcher de penser à un autre film espagnol récent, L'affaire Nevenka.
Les deux films ont en effet de nombreux points commun : ce sont des reconstitutions soignées de faits réels, se situant dans un passé proche, mettant en scène des personnages masculins peu reluisants, se développant sur le temps long, et sans effet de mise en scène particuliers.
Mais si Iciar Bollain nous faisait partager les épreuves traversées par Nevenka comme dans une palpitante fiction, les deux réalisateurs Aitor Arregi et Jon Garaño ne parviennent pas ici à faire décoller vraiment leur film, qui jusqu'à la fin n'arrive pas à paraître autre chose qu'un documentaire-fiction scolaire, certes très bien fait mais ne générant aucune empathie.
Dans cette histoire incroyable d'un Espagnol ayant prétendu faussement avoir été déporté dans un camp de concentration, il nous manque quelques clés psychologiques pour que le film soit vraiment captivant : on ne comprendra jamais vraiment pourquoi Enric Marco a inventé cette histoire.
Reste tout de même l'intérêt documentaire de l'histoire à propos de la déportation de nombreux Espagnols durant la seconde guerre mondiale, qui justifie qu'on regarde tout de même Marco, l'énigme d'une vie.

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: Non, et non, et non !
: Mouais, pourquoi pas
: A découvrir
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