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Articles avec #hugh bonneville

Downton Abbey III : le grand final

Bien entendu, ce film ne peut plaire qu'aux spectateurs de la série. Ceux-ci retrouveront avec délice la quasi totalité du casting qu'ils connaissent, constatant avec émotion les effets du temps sur le visage des uns et des autres.

Pour les autres, novices en Downton Abbey, nul doute qu'ils se demanderont pourquoi plusieurs millions de téléspectateurs à travers le monde se sont entichés de ce tableau sous naphtaline d'une société figée qui peine à mourir.

C'est que tout l'intérêt de cet ultime opus réside justement dans ce qui n'est pas dit. Rarement la présence des morts dans un divertissement grand public aura été aussi marquée : les apparitions de Tom et de sa fille rappelle immanquablement le personnage si attachant de Sybil, les errements y compris sexuels de Mary convoquent toujours le fantôme de Matthew, alors que le personnage de la douairière Violet irradie constamment le film avec une intensité décuplée par la mort de l'actrice qui l'incarnait, la merveilleuse Maggie Smith.

Ce volet final est donc une élégie anodine, une épitaphe qui tente de capter les faibles signaux d'un monde qui disparaît, sans génie mais pas sans émotion.

 

2e

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Coup de foudre à Notting Hill

Il faut reconnaître à la comédie romantique ultra connue de Roger Michell deux qualités principales.

La première tient au scénario de Richard Curtis. Si l'intrigue principale n'est pas extraordinairement originale, le film vaut principalement par sa sobre rigueur narrative et la qualité d'écriture des seconds rôles. A ce titre, le personnage de Spike est un formidable archétype d'excentricité anglaise.

Le second atout de Coup de foudre à Notting Hill est bien sûr la prestation très solide de l'ensemble du casting, à commencer par le jeu tout en subtilité de Julia Roberts, qui parvient à nous faire croire à ce rôle improbable de star mondiale tentée par la normalité. Hugh Grant ne fait pas grand-chose, et le fait très bien, alors qu'on retrouve avec plaisir quelques têtes connues qui assurent parfaitement (par exemple, un Hugh Bonneville juvénile, qu'on retrouvera dix ans plus tard dans Downton Abbey).

La mise en scène est agréable, le film a très bien vieilli, ses couleurs sont magnifiques, le sens du détail y est imparable et on finit le film dans une sorte de chaude quiétude cotonneuse.

 

3e

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Downton abbey

Si comme moi vous avez été captivé par la série Downton abbey, vous ne pourrez pas faire autrement que d'aller voir cette sorte de conclusion cinématographique. 

Vous aurez sans nul doute plaisir à retrouver l'intégralité de ce casting incroyable, comme on retrouve de vieux amis. Rarement une série aura permis de s'attacher à un aussi grand nombre de personnages (au moins 25), chacun disposant de son histoire et de sa personnalité propres.

Au-delà du plaisir des retrouvailles, comparable  à celui de glisser ses pieds dans de bonne vieilles pantoufles, la déception poindra certainement. En effet les caractéristiques narratives de la série (une propension à ne pas éviter les drames, une réflexion sur la fin d'un monde et la naissance d'un autre) sont ici sacrifiées au profit de l'anecdote (une visite de la reine et du roi) et du conventionnel (ce vieux monde finira peut-être par subsister, puisque même notre irlandais de Tom Branson y contribue).

Le seul personnage qui donne un peu de profondeur au propos est celui joué par l'exceptionnelle Maggie Smith, toujours aussi jouissivement méchante.  Les autres micro-histoires qui ponctuent ces deux heures de films ne présentent pratiquement aucun intérêt. La réalisation, elle, monte d'un cran par rapport à la série : les travellings sont plus aériens, la direction artistique plus fastueuse. 

Je ne le conseille qu'aux aficionados.

 

2e

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Downton abbey (Saison 1)

http://fr.web.img1.acsta.net/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/82/26/17/20326537.jpgBonne vieille série à l'anglaise qui ravira ceux qui ont aimé Le discours d'un roi, Downton abbey se distingue par la perfection minutieuse de ses décors, costumes et ambiance, qui en font une série historique de premier ordre.

Nous sommes à la veille de la première guerre mondiale, et c'est tout un monde qui disparait. D'un côté l'aristocratie, superbement incarné par un grand Hugh Bonneville, même éclairée (et c'est le cas), semble petit à petit dépassée par des forces qui la dépassent : l'émancipation des femmes, le socialisme, la science. De l'autre côté, le petit monde des domestiques n'échappe pas à ce même sentiment que des changements immenses vont bientôt bouleverser le monde.

On s'attache progressivement aux multiples personnages de l'intrigue (très fouillée), même si les caractères sont pour certains un peu trop typés et les péripéties parfois trop prévisibles. Malgré ces petits défauts qu'on peut peut-être attribuer à une saison de mise en place, Dowton abbey possède un pouvoir addictif certain, qui résulte très probablement du tableau fascinant que la série dresse d'une période de profonde mutation. Toute proportion gardée, l'image du Guépard revient bien souvent.

A suivre pour une saison 2 qui décrira comment les différents personnages vivent le drame de la première guerre mondiale.

 

3e

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