RA. One
Vu aux Utopiales 2012
RA. One, un des plus gros succès au box-office indien (et mondial) s'inspire clairement de nombreuses références : Terminator, Matrix et, en ce qui concerne les films indiens, Endhiran que j'ai vu l'année dernière aux Utopiales également.
Le pitch est assez simple : pour faire plaisir à son fils qui aime les méchants invincibles, un créateur de jeu vidéo en crée un, qui sort évidemment de l'univers virtuel pour tuer son créateur. Un clone de ce dernier reviendra faire justice, tout en réveillant chez le fils (et la mère !) des sentiments oubliés.
Le film multiplie les effets spéciaux spectaculaires (réalisés par des équipes d'Hollywood), mais ces derniers ressemblent à mon goût trop aux productions US. Ce sentiment est renforcé par le fait que toute la première partie se déroule à Londres, donnant au film une tonalité très occidentale qui s'éloigne des kitsheries indiennes si agréables dans les productions de ce genre.
Shah Rukh Khan a son abattage habituel, mais en le regardant de film en film présenter le même visage juvénile et un corps de plus en plus body-buildé, je ne peux m'empêcher de penser aux fortunes probablement dépensées pour entretenir tout ça. Il a quand même 47 ans. Sa partenaire Kareena Kapoor, qui n'en a que 33, fait le job, sans plus. Elle n'a pas le charisme (ni le charme) d'une Aishwarya Rai par exemple.
Les passages chantés et dansés ne sont ni très nombreux, ni particulièrement originaux, ni très réussis.
Une déception donc.