The dictator
Ce qu'il y a de drôle dans The dictator, c'est tout ce qui n'est pas dans le film : la
bande-annonce, certaines scènes coupées dans le générique de fin, des annexes comme le montage photo ci-contre ou les vidéos félicitant
François Hollande pour sa victoire.
Le film en lui-même est pathétique. Sacha Baron Cohen, qui avait réussi un coup marketing et en partie artistique avec son mémorable Borat, échoue ici complètement dans ses tentatives de nous faire rire.
Borat enfonçait le clou de la mauvaise foi et de la vulgarité crasse à un point tel qu'on se demandait parfois vraiment ce qu'on voyait, d'autant que les standards du documentaire étaient parfaitement respectés (en réalité, de nombreuses scènes étaient même tournées en caméra cachée, captant les réactions d'anonymes sans leur accord).
Dans The dictator, cette fois-ci une fiction pure, Sacha Baron Cohen et le réalisateur Larry Charles se compromettent à dresser un tableau presque sympathique d'un tyran, au point de le faire tomber amoureux d'une bio-passionaria, avec poils sous les bras. La charge comique du film en est désarmorcée.
Quand à la critique des Etats-Unis, qui était si percutante et féroce dans Borat, elle se retrouve ici résumée à quelques minutes (les meilleures du film) lors desquelles le despote décrit sa vision de la didacture parfaite ... qui s'avère le tableau de l'Amérique de Bush.
Sinon, c'est très vulgaire, les photos ci-contre sont plutôt classes par rapport à ce que vous verrez dans le film.
A éviter. Et à ne pas confondre avec The great dictator, de Chaplin.
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: Non, et non, et non !
: Mouais, pourquoi pas
: A découvrir
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