Hunger games
Pffff, je ne sais pas trop ce qui m'a pris d'aller voir ce film. Peut-être l'envie
de revoir la magnifique actrice de Winter's Bone, Jennifer Lawrence ? Ou une sombre attirance pour le type de jeu
morbide dans lequel on regarde les gens s'entretuer, un peu comme dans Battle Royale ?
J'aurais du me méfier en étudiant de plus près le marketing de ce produit issu d'un roman à succès pour ado : il puait le faisandé rance et mielleux.
De fait, le film est nul de bout en bout. La réalisation est incohérente, les décors mussolino-futuristes affreux, les rebondissements peu crédibles.
Le film sous-utilise honteusement les potentialités offertes par le scénario (la possibilité de créer ce qu'on veut dans ce monde, le fait que le monde entier observe en direct l'action, les dilemnes moraux...).
Au final, l'héroïne arrive évidemment à s'en sortir sans tuer personne de sang-froid, ce qui d'une certaine façon est le comble du cynisme. Les autres meurent, elle gagne, mais sans se salir les mains. Elle laisse les guêpes, les autres concurrents, ou la légitime défense faire le sale boulot à sa place.
Le film propose aussi une romance à l'eau de rose d'un ridicule consommé, des scènes larmoyantes d'une impayable niaiserie et un manque absolu de réalisme.
C'est une grosse bouse, indiscutablement. C'est lors de soirée comme celle-ci que je regrette de ne pas avoir de cotation en dessous de 1 étoile. Et le pire, c'est qu'il y aura probablement une suite.
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