Camping
Et oui, j'ai vu Camping. Ca vous en
bouche un coin, non ? Et en plus je vais en faire une recension sérieuse. Si vous ne savez pas ce que veut dire recension, c'est que vous jouez dans Camping.
Camping fonctionne exactement sur les mêmes ressorts que Bienvenue chez les Ch'tis. Prenez un corps étranger, réputé hautain, difficilement intégrable, et plongez le dans un
milieu socio-culturel défavorisé, mais pétri de bons sentiments et traversé de courants de solidarité tire-larmes. Ajoutez quelques addictions, quelques figures hautes en couleurs, de
l'ethno-sociologique rigolo (ou presque), secouez.
Bienvenue chez les Ch'tis n'était pas un chef d'oeuvre, c'est sûr, mais globalement la recette ci-dessus fonctionnait, et comme je le dis dans ma recension (vous êtes toujours là, vous
!), j'avais rigolé.
Dans Camping la recette est exécutée par un mauvais marmiton, et les blagues relèvent d'un médiocre mirliton (hum, faut que j'arrête là). Du genre : "Chassez le naturiste, il
revient au bungalow".
Dubosc est infiniment moins bon que Danny Boon (une palette beaucoup plus réduite), Lanvin idem vs Kad, le Nord est bien supérieur à la faune campingesque, les péripéties de Camping sont
bâclées par rapport à celles de Bienvenue (on n'aura même pas vu le match de volley contre les nudistes : que des promesses !).
Bref, je voulais voir le 1 pour savoir si j'irais voir le 2.... et la réponse est non.
Commenter cet article