Au bout du conte
Il y a des films sur lesquels on n'a même pas envie de taper. Ils sont tellement médiocres, vides et immédiatement oubliables qu'écrire trop longtemps à leur sujet leur ferait trop d'honneur.
Au bout du conte fait partie de ces films. Ceux dont l'intégralité des bons moments sont dans la bande annonce (et encore, il ne s'agit que d'énièmes rodomontades à la Bacri). Ceux dont on se dit en sortant qu'il reposent sur du vent, qu'ils ne sont que l'ombre d'un film.
Tout est mauvais dans la dernière production Jaoui/Bacri, de Biolay en loup, dont le personnage s'appelle subtilement Wolf, au procédé type Instagram qui transforme l'écran de cinéma en écran de téléphone portable effet "verre poli".
L'idée de plaquer des éléments de contes sur une histoire d'une banalité affligeante ne fonctionne pas, il s'agit d'une fausse bonne idée, qui au final donne du sous-sous-Woody Allen.
A fuir.
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